..:: Compte - Rendu Ext 02-03 ::..




OM   Sochaux   Sedan   Monaco   Rennes   Ajaccio   Le Havre   Lille   PSG   Guingamp   Lyon   Nice   Bordeaux   Strasbourg   Montpellier   Troyes   Reims (CDF)   Reims (CDF)   Lorient (CDF)   PSG (CDL)   Guingamp (CDL)  
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OM - FCN


(03-08-2002)

Score 0-2


CR :

Bonne mobilisation pour ce premier match de championnat 2002/03 assez inhabituel puisqu´il se déroule sur terrain neutre. La Brigade Loire a organisé un car indépendant (BL,OF,indeps) au départ de Nantes. Le voyage se déroule sans encombre et on arrive vers 16h à Lyon. On est rejoint par la branche parisienne et des indeps venus en voiture pour cette occasion. Le bloc Brigade comporte 60 mecs environ qui ont pris place dans le virage Nord (tribune des BG). En tout, environ 500 Nantais sont présents dans le virage, pour la plupart des touristes. Le tout nouveau protocole d´Orange pour accueillir les joueurs sur le terrain est salué à sa juste valeur par notre bloc. L´entrée des joueurs est accompagnée de 5 fumis ainsi que quelques étendards et un tendu d´écharpe. Durant le match, les chants et gestuelles sont réguliers et assez puissants vu le nombre de personnes. Dans l´ensemble, c´est une bonne prestation de notre part. Côté Marseillais, une prestation assez décevante vu le nombre d´ultras présents à Gerland (SW,Fanatics,CU84,...). L´entrée des joueurs est saluée par pas mal de fumis accompagnés de drapeaux et étendards. Dans le parcage du bas, une banderole est également sortie "Lyonnais, votre stade va enfin vibrer".



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Sochaux - FCN


(17-08-2002)

Score 4-2


CR :

Deuxième déplacement de la saison et deuxième car organisé par la Brigade. La longue route jusqu´à Montbéliard se passe tranquillement (avec une escale à Paris pour embarquer nos membres franciliens) et on arrive à Bonal vers 19h. En tribune, du fait de l´annulation du déplacement officiel faute de réservations suffisantes, (peut-être que cet échec fera réfléchir le club quant à ses tarifs...), le contingent de nantais est restreint, mais de qualité. On ne va pas s´en plaindre. 35 brigadistes sont présents. A nos côtés, quelques OF (venus avec nous dans le car), une voiture d´indéps et des supporters du FCN habitant dans l´Est. Au total, 80 personnes garnissent le parcage visiteurs. A l´entrée des joueurs, des pots de fumée jaune et pas mal de torches sont allumés au milieu de nos drapeaux et étendards, pour un beau rendu. Pendant la rencontre, les chants seront repris de façon correcte avec parfois de très bonnes séquences, notamment sur l´égalisation nantaise qui verra deux nouvelles torches cramées chez nous. Le niveau vocal baissera toutefois en fin de match vu la mascarade ayant lieu sur le terrain. Le goût de la défaite est amer, la sensation de s´être fait enculés par l´arbitre étant très forte. Côté sochalien, les JoyRiders ont organisé un tifo à petite échelle composé d´une voile FCSM et d´étendards. Le tout fut accompagné par deux banderoles ("Since 1930" et "72 ans d´histoire, un nouvel espoir") et quelques torches. En tribune Sud, un maillot géant fut de sortie. Dans l´ensemble, un stade Bonal bien mort malgré des grosses poussées après chaque but.



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Sedan - FCN


(31-08-2002)

Score 1-0


CR :

C´est par divers moyens qu´une vingtaine de brigadistes ont pris la route des Ardennes pour ce long et ennuyeux déplacement vers Sedan. Tout le monde se retrouve directement au stade où l´animosité ambiante à l´égard des nantais s´estompe d´une année sur l´autre depuis la fameuse finale de Coupe de France 1999. Pour ne pas dire s´efface, puisqu´ on a même le droit lors de notre arrivée dans le parcage visiteurs à des applaudissements nourris au lieu des sifflets habituels. Au total, une centaine de supporters nantais présents dont un car officiel non-rempli et un autre du fan-club du régional de l´étape, Olivier Quint. Bâchage BRIGADE et Original Fans. L´entrée des joueurs est saluée par nos drapeaux et étendards accompagnés de 3 torches. Classique. En début de match, la tribune suit bien notre bloc et les chants sont puissants. Malheureusement, ça s´essoufle assez vite. En conséquence, on resserre les rangs en 2nde période et pendant 30 minutes, on assure une très bonne prestation vocale. Comme lors de chaque dép à Sedan, le problème viendra en fait du terrain. Le FCN est en dessous de tout, certains joueurs ne parvenant même pas à contrôler correctement le ballon, et on perd une nouvelle fois lamentablement à Dugauguez. Devant la prestation catastrophique de l´équipe, l´ambiance baisse nettement en fin de rencontre. Cerise sur le gâteau, seuls Armand et Gillet viennent nous saluer avant leur rentrée aux vestiaires. No comment. L´après-match se révèle instructif pour certains d´entre nous. Le retour se passe sans encombres. Côté Sedanais, la composition des tribunes empire avec le temps. Plus le moindre ultra en vue, juste de nombreux groupuscules familiaux (avec bâche et tambours) éparpillés aux quatre coins du stade. Aucun ne faisant véritablement autorité sur les autres, ça tourne très vite au n´importe quoi. Néanmoins, quelques chants basiques sont repris par tout le public lors des actions chaudes.



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Monaco - FCN


(11-09-2002)

Score 2-1


CR :

On avait perdu l´habitude des matchs en semaine. Avec ce match à Monaco un mercredi soir, la toute nouvelle LFP nous rappelle malheureusement qu´on y aura encore droit cette saison. Malgré cette date merdique pour un déplacement à l´autre bout de la France, pas moins de 10 brigadistes prennent, en ordre dispersé, le chemin du Rocher. Par avion ou par train, le groupe a su se mobiliser et confirme ainsi son bon début de saison. Selon la motivation de chacun, la journée se passe à comater à la plage ou à se ballader dans la Principauté. Tout le monde se retrouve en fin d´après-midi au stade où sont aussi présents 2 OF. Dans le parcage visiteurs, on dénombre une vingtaine d´autres supporters nantais (la plupart habitant la région). Bâchage BRIGADE et Original Fans. En début de rencontre, on fait résonner quelques chants dans un Louis II bien vide mais on est très vite calmé par la prestation pitoyable des jaunes sur le terrain. En seconde période, on se contente juste de regarder notre équipe s´effondrer inexplicablement (elle a évoluée la moitié du match en supériorité numérique) et perdre du même coup des points précieux pour la suite du championnat. A noter que seul Gillet daignera nous saluer en rentrant aux vestiaires. Le pseudo "capitaine" Landreau, n´appréciant pas qu´on lui demande de se battre un minimum et de saluer comme il se doit ceux qui multiplient les km pour soutenir le FCN, osa même nous faire signe de fermer nos gueules. Ceci avec un sourire qui en dit très long sur son amour du maillot... Chacun dort où il peut puis retour sur Nantes le jeudi dans la journée. Côté monégasque, les Ultras Monaco ont sorti drapeaux et étendards pour l´entrée des joueurs. Chants constants mais presque toujours inaudibles. Tout au long du match, agitation régulière de 2/3 grands drapeaux.



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Rennes - FCN


(21-09-2002)

Score 1-0


CR :

Bonne prestation dans les tribunes, moins bonne sur le terrain. Les joueurs ont été indignes de leurs supporters en ce samedi 21. Plus de 1100 nantais sont présents, venus par divers moyens. Pour la BL, le déplacement se fait de 2 manières : un car a été réalisé (pour permettre à ceux n´ayant pas de voiture de pouvoir rejoindre la banlieue rennaise), mais la majorité des membres font le court déplacement en caisse. Les 1ers BL sont route de Lorient vers 17h et tout le monde se rejoint progressivement au bar habituel. Des chants sont lancés autour d´une banderole "On est chez nous" de circonstance. La rentrée dans le stade se fait vers 19h30. Au coup d’envoi, le parcage bas est plein à craquer. Notre espace est recouvert de 300 petits drapeaux plastiques jaune et vert qui offrirent un superbe rendu si on y ajoute pas moins de 10 torches... Notre capo, pour une fois surélevé par rapport au reste de la tribune, a su créer une dynamique très intéressante pour l’avenir. Ainsi, les gestuelles ne se limitent pas au bloc Brigade. Les différentes grecques, mains levées et marées d’écharpes sont reprises à l´échelle de la tribune, par plusieurs centaines de personnes. Les chants sont eux puissants et s’enchainent sans temps mort (sauf peut être durant les 10 dernieres minutes), le tout rythmé par des torches allumées régulièrement. Prestation à renouveller très prochainement ; on pense notamment aux déps au Havre et à Paris où la mobilisation devra être de de mise. 2 points importants sont à signaler pour ce match : 1/ l’attitude de notre sécu qui a semble-t´il enfin compris que le dialogue est la meilleure des solutions. Les 2 camps y ont mis du leur et aucune altercation ne fut à signaler durant la rencontre. Point très positif donc. 2/ la banderole "e; Union contre la répression "e; ; sortie simultanément avec les rennais en début de 2nde période. Elle entend exprimer le sentiment général des ultras français sur 2 points importants : la liberté d´expression dans le stades et l´utilisation raisonnable des fumigènes en tribune. Tract commun distribué en tribune. Cette action nationale, sans précédent, dénote un certain état d‘esprit et nous pouvons être fiers d´y avoir associé la Brigade Loire. Afin de faire valoir nos droits, des groupes très différents ont su se montrer solidaires. Espérons que ce ne soit qu´un début... La sortie du stade se fera tranquillement, certains rentrent directement sur Naoned (les cars) d’autres restent une bonne partie de la soirée route de Lorient à boire un verre ; et ceci malgré une 4ème defaite d´affilée en déplacement. Côté rennais, ce fut assez décevant. Un tifo à base de voiles et de drapeaux est organisé par le RCK à l´entrée des joueurs. Durant le match, on ne les entendra presque jamais. Ils se feront juste remarquer par quelques torches au coup d´envoi, en début de 2nde mi-temps et sur le but. La reconstruction de leur tribune semble leur avoir fait bien du mal (sièges and co).



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Ajaccio - FCN


(05-10-2002)

Score 1-0


CR :

Avec le retour d´Ajaccio en L1 via l´ACA, ce sont désormais deux déplacements en Corse qui attendent chaque club du continent en championnat. Le premier amenait le FCN (et nous avec) chez le promu aceiste, au pittoresque stade François Coty : à flanc de montagne et avec une vue splendide sur la Méditerranée. La date est idéale (un samedi de "fin d´été" à 20h) et on se retrouve à plus d´une dizaine de BL sur l´île de beauté. Une voiture partie de Nantes récupère un membre parisien venu en train à Nice et la traversée est effectuée le samedi matin. Sur place, on retrouve petit à petit les privilégiés venus en avion. On se tape alors toute la ville à pied avant de se poser sur une plage sympa pour profiter du beau temps. En fin d´après-midi, direction le stade. On s´égare un peu en le cherchant et on se retrouve sans trop savoir comment dans le parc de l´hôtel des joueurs. On négocie alors avec Eo et Budzinski et on obtient quelques invitations. Merci à eux pour le geste. Peu après, nous voilà enfin au stade où, apparemment, personne ne nous attend. Strictement rien n´est prévu pour les visiteurs : ni parcage (les travaux sont encore loin d´être finis), ni tarif préférentiel. Après discussion avec la sécu locale, ils arrivent quand même à nous gérer un petit espace en latérale et à nous obtenir des réductions sur les derniers billets à acheter. Une fois rentrés, un léger cordon de stadiers nous sépare du reste de la tribune et aucun problème sérieux ne sera à signaler durant la rencontre. On bâche BRIGADE sur les grilles. Deux torches sont cramées au coup d´envoi. Au niveau du nombre, assez bonne surprise puisqu´en plus de nous, une trentaine de nantais environ sont présents : indéps, vacanciers mais aussi bretons exilés en Corse. Malheureusement, tout ce petit monde ne suit pas les chants et on s´époumone à une douzaine tout au long de la rencontre. Malgré ce petit nombre de motivés, le niveau vocal est très correct en début de match. Quelques nouveaux airs sont même lancés. Au vu de l´évolution du match et de la piètre prestation de nos joueurs, les chants baissent régulièrement d´intensité en seconde période. Peu après le but ajaccien, une torche et un paquet de chlorate sont allumés, sous le coup de la colère. Quasiment aucune reconnaissance de la part des joueurs avant et après le match. Si ce n´est les 3/4 éléments habituels, ils se reconnaitront. On quitte le stade tranquillement, on rejoint le centre d´Ajaccio puis on passe la nuit à dormir comme des clochards devant la gare maritime ou sur la plage (selon le moyen de transport choisi). Retour le dimanche soir pour la majorité des gars présents et le lundi matin vers 3h30 pour les occupants de la caisse. Côté aceistes : CR à base de drapeaux, torches et confettis à l´entrée des joueurs, accompagnée d´une banderole "GFCOA traître du football" !!??? D´autres torches feront leur apparition en seconde mi-temps et sur le but. Grosse inspiration marseillaise chez les I Guerrieri, notamment au niveau des chants et du bâchage. Leur tribune est plutôt jeune et féminine, mais ça a eu le mérite de faire du bruit assez régulierement ; ce malgré une sono surpuissante qui couvrait l´essentiel des chants.



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Le Havre - FCN


(26-10-2002)

Score 1-1


CR :

Pour cette rencontre de bas de classement (ça devient presque une habitude), deux cars BL sont montés : un au départ de Nantes, l´autre au départ de Paris. L´arrivée au Havre se fait vers 18h30 pour tout le monde et on retrouve également sur place quelques habitués des déplacements en caisse. La rentrée au stade est pour le moins difficile. Au niveau de la fouille, c´est en effet du jamais vu : 2/3 minutes par supporter nantais et certains actes à la limite de la légalité de la part des bleus. Plusieurs gars se font serrer et sont virés du stade (aucune poursuite heureusement). Néanmoins, 5/6 torches sont rentrées et seront cramées dès l´entrée des joueurs ; accompagnées d´un petit pot de fumée et de nombreux drapeaux et étendards. Le rendu est sympa. La première mi-temps sera correcte avec un premier 1/4 d´heure très bon. Les chants pétent bien et vu qu´on remplit quasimment à nous tout seul le petit parcage visiteurs, les gestuelles sont bien suivies. Bien groupés derrière la bâche BRIGADE, les membres présents réalisent une belle prestation. Certaines séquences avec drapeaux sont très prometteuses... La deuxième période verra nos joueurs rejoints au score et sera moins bonne que la première à tout point de vue. A la fin du match, 4/5 joueurs (toujours les mêmes : Ziani, Da Rocha, Gillet, Savinaud et Djemba) viennent nous saluer. Retour tranquille. Du côté des Havrais, les Barbarians ont sorti à l´entrée des joueurs des drapeaux et étendards accompagnés de confettis. Efficace. On ne les a par contre quasimment pas entendu pendant le match et à part un petit bloc, ça n´avait pas l´air de bouger plus que ça...



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Lille - FCN


(09-11-2002)

Score 0-1


CR :

Le club n´en finit plus de galérer ces derniers temps et malgré tout, la BL est toujours là, fidèle parmi les fidèles. Pour cette virée dans le Nord de la France, tout prend forme à la dernière minute. Le matin du match, ce sont finalement un J9 et 4 voitures du groupe qui prennent la route de Lille en ordre dispersé. 3 OF sont du voyage. Après diverses péripéties, chaque véhicule arrive à destination et tout le monde se retrouve dans le stade... Au total, le parcage est composé d´une centaine de supporters nantais dont une petite trentaine de BL (d´autres membres ayant rejoint Lille en train). Présence à nos côtés de l´OF, des quelques indéps habituels et d´une caisse d´anciens. Quant au reste du contingent visiteurs, il est formé par les amis d´Olivier Quint, par quelques gars d´un nouveau groupe de supps basé sur la région parisienne et, surtout, par beaucoup de mecs du coin appréciant le FCN. L´entrée des joueurs est saluée par un tendu d´écharpes accompagné de deux torches et d´un petit pot de fumée. Bonne première mi-temps du bloc BL et passivité quasi-totale du reste de la tribune. La prestation du groupe sera moindre en seconde période mais, après le but de Ziani, le reste du parcage suit enfin nos chants et le match se termine dans une bonne ambiance. Toujours les mêmes joueurs qui viennent saluer, même après une victoire : désolant ! A noter tout de même Armand qui vient nous balancer son maillot. Côté lillois, des noyaux DVE et INSULA qui ne montent pas très haut en tribune mais qui ont eu le mérite de bouger tout le match malgré plusieurs grosses altercations avec leur sécu. Quelques éléments pyrotechniques par ci par là et des montées de grilles sympas compenseront un niveau vocal bien faible.



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PSG - FCN


(22-11-2002)

Score 0-1


CR :

Ce match ayant été déplacé du samedi au vendredi pour des raisons obscures, rien ne laissait augurer une réjouissante soirée. Le parcage visiteurs fut d´ailleurs logiquement moins rempli que d´habitude pour ce classique du championnat de France. Au niveau du groupe en revanche, bonne mobilisation : un bus BL avec 58 gars est parti de Nantes en début d´après-midi et fut rejoint au Parc par beaucoup de membres venus en indép (caisse ou train) car bossant encore à l´heure du départ du dép. Présence aussi bien sûr de notre branche parisienne et des OF. Trois bus du club finiront de remplir le parcage, ainsi que les habituels bretons/nantais vivant sur Paris pour un total d´environ 600 supporters nantais en F Rouge, dont 80/85 ultras. Le tifo préparé pour ce match (composé de drapeaux) est plus anarchique que prévu du fait de l´arrivée tardive du car BL et du matos. Il aura néanmoins un bon rendu, associé au craquage de 6/7 torches... La première mi-temps, superbe sur le terrain, est poussive en tribune. Les supporters venus en officiel ne daignant pas reprendre nos chants. Même si, il est vrai, la proximité d´Auteuil n´a pas facilité la tâche du capo comme toujours au Parc. 2/3 gestuelles seront tout de même reprises par l´ensemble du parcage, notamment une bonne grecque sur un "qui ne saute pas" ou encore de bonnes mains levées. Le dernier quart d´heure, après le but salué par plusieurs torches, sera incontestablement un ton au dessus. La mi-temps sera l´occasion d´une mise au point avec les mastres s´amusant à chanter "on entend pas chanter les parisiens" pendant que les joueurs sont aux vestiaires... Ca a le don d´agacer tout le monde et une discussion passionnée s´engage. Ce ne sera finalement pas chose inutile puisque la seconde periode verra plusieurs chants repris par l´officiel sous l´impulsion d´un de leurs types relayant tant bien que mal les chants de notre capo. Le reste de la tribune, composé de touristes et non habitué des parcages visiteurs semble s´amuser à reprendre nos chants et sont moins frileux qu´on aurait pu le craindre, sans grande folie toutefois. L´agitation des drapeaux pendant tout le match et surtout les 20 dernières minutes sera incontestablement le point positif de la soirée. Les chants seront bien longs (trop ?), pas vraiment puissants et pas assez diversifiés ; en même temps vu que les touristes n´en connaissait que trois... Malgré de trop rares bons passages, il n´y aura pas une minute pendant laquelle la BL ne chantera pas. La fin de match sera marquée par le salut en masse des joueurs (les fidèles devant, les autres derrière), mais d´un peu trop loin tout de même. Spéciale dédicace à double Djemba ne rechignant pas, comme d´hab, à sortir des vestiaires pour s´approcher du parcage et saluer ses supporters. Très bonne soirée sur le terrain donc. En tribune, notre bloc a pas mal bougé ; il est dommage que le reste de la tribune n´ait presque jamais repris nos chants pourtant délibérement facile à retenir et à entonner. Bonne prestation du groupe malgré tout. En face, on a pu se rendre compte que PSG/FCN n´est plus vraiment une grosse affiche de L1 puisque seuls les Supras ont réalisé un tifo pour notre venue, avec des cierges magiques et des pochoirs géants pour une phrase malheureusement illisible de chez nous. Les Tigris sortiront leurs grands drapeaux déjà utilisés plusieurs fois ces deux dernières saisons et les Boulogne Boys se contenteront de drapeaux géants, étendarts et torches, idem chez les Lutèce. Au niveau des chants, ce fut la grosse déception de la soirée avec un virage Auteuil pas trop motivé ; l´adversaire, canal, la date et le score n´arrangeant pas leurs affaires. Seuls les noyaux de chaque groupes semblent motivés, surtout en auteuil bleu. En rouge c´est légerement mieux mais un ton en dessous de ce que l´on a habituellement. Ceci dit, cela a largement suffi à couvrir nos chansonettes. Pour Boulogne le constat semble le même mais l´éloignement ne nous fera pas entendre les Boys. Plusieurs torches seront allumées et tenues à la main pendant le match, et des banderolles destinées au latérales siffleuses ou contestant le prix des abonnements seront déployées. La sortie se fera sans encombres, aussi bien pour les nantais venus en bus que pour les exilés et gars venus par leurs propres moyens.



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Guingamp - FCN


(04-12-2002)

Score 2-0


CR :

Malgré la date peu appropriée (encore une rencontre en semaine), la Brigade s´est bien mobilisée pour cette migration dans les Cotes d´Armor. Un car bondé et plusieurs voitures personnelles (de Nantes, de Vannes, de Paris) formeront le contingent brigadiste sur place. Malheureusement, un accident à 20km de Rennes a ralenti énormément les membres venus en car ainsi que les occupants d´une des bagnoles (une bonne heure de perdue dans les bouchons) et, au coup d´envoi, seuls une quinzaine de BL sont dans le stade. Il faudra attendre le quart d´heure de jeu pour voir arriver le reste des troupes. Après une fouille rapide, l´entrée se fait dans le bordel le plus total. Soixante morts de faim débarquent n´importe comment (2 torches sont notamment cramées), bâchent et se mettent direct à chanter avec les mecs déjà présents. Le parcage est bien garni et, malgré le manque de toit, les chants sont puissants. La première mi-temps passe très vite (évidemment, des mi-temps de 30 min, on n´est pas trop habitués) et la pause nous permet de mettre en place le tifo en hommage à l´exemplaire Nestor Fabbri (dont le départ du FC Nantes ait lon d´être passé inaperçu aux yeux du groupe) qu´on avait prévu au départ pour le début de match. Lors de la sortie des joueurs du vestiaire, ce sont donc 11 portraits d´ "El Presidente" qui sont brandis, accompagnés d´une banderole "L´équipe de rêve". Le rendu est satisfaisant. En deuxième mi-temps, l´ambiance est bonne, sans atteindre néanmoins des sommets. De bons moments toutefois avec des poussées intéressantes. A vingt minutes de la fin, frustrés par le score en notre défaveur, nous profitons d´une grecque pour craquer simultanément une demi-douzaine de torches. Deux petits pots de fumée sont aussi allumés (ils s´avèreront fort offensifs pour les poumons des mecs à proximité ; certains y laisseront même leurs tripes). En fin de rencontre, deux gars de chez nous vont offrir à Fabbri un bouquet de fleurs à l´entrée des vestiaires et Nestor viendra juste devant le parcage pour saluer les supporters nantais et tout particulièrement la BL : un moment très fort ponctué d´une révérence qui ne sera pas oubliée de si tôt. Le retour se fait tranquillement pour tout le monde, quel que soit le moyen de transport. Concernant les guingampais, pas grand chose à dire sur l´animation de début de match vu qu´on était pas là à 20h30. Pour le reste, le Kop Rouge et les Red Boys semblent former un bon bloc. Ils chanteront tout au long de la rencontre et leurs gestuelles seront bonnes. Assez bonne prestation en général, le score aidant aussi sûrement.



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Lyon - FCN


(01-02-2003)

Score 0-0


CR :

Décidément, la météo nous pose bien des problèmes en ce début d´année 2003. Après le déplacement avorté à Reims, la neige est venu gâcher la fête que devait être le déplacement à Lyon. En effet, c´est à cette occasion que la Brigade avait décidé de fêter ses 4 ans d´existence et le groupe s´était très bien mobilisé. Tout était donc parti pour le mieux avec un départ en car le samedi matin dans le centre de Nantes. Le beau T-Shirt spécial 4 ans partait comme des petits pains et tout le monde savourait à sa juste valeur cette journée vraiment pas comme les autres. Rapidement cependant, le chauffeur nous fait part de ses inquiétudes quant à nos chances d´arriver à Lyon. Celles-ci se confirment lorsqu´on apprend que les autoroutes franciliennes sont interdites aux poids lourds. Dès lors, on comprend que l´on ne pourra pas aller à Gerland en car. Nous prenons donc la décision de nous arrêter à la gare du Mans. Ceux qui peuvent faire l´effort financier achètent un billet de train et le reste (une trentaine de gars sur les 55 du départ) rebroussent chemin la rage au ventre. Pour ceux qui ont continué le périple, on arrive à Lyon vers 18h. Nos membres parisiens sont déjà sur place ainsi que quelques membres exilés dans la région de Lyon. Le car officiel qui a accepté de nous prendre au retour passe nous chercher à la gare et nous emmène au stade. On se retrouve avec un contingent d´environ 150 nantais dont une petite cinquantaine de BL. A l´entrée des joueurs, on déploie sur la quasi-totalité du parcage une voile spécialement conçue pour l´occasion (elle représente un Kroaz-Du avec au dessus l´inscription " BRIGADE ", sur les côtés 1999-2003 et en dessous un bandeau " NANTES FC " ; le tout sur fond jaune) et à la retombée, plusieurs torches sont allumées. Pendant le match, nos chants sont continus (et pour une fois, variés) et nous ne pouvons que regretter l´absence de nos 30 potes revenus à Nantes (ils auront finalement fini la journée tous ensemble à Saupin pour un match de CFA). Avec eux, le niveau vocal aurait été encore plus puissant, vraiment dommage ... Quelques bons mouvements de foule seront constatés par moments avec des pogos marrants et une belle poussée sur le pénalty sifflé en faveur des Lyonnais. Grosse explosion du oarcage suite à l´arrêt de Landreau. Après le coup de sifflet final, on pose dans la tribune avec la bâche pour quelques photos-souvenirs et les délires qui s´en suivent sont très bons. Le groupe est de plus en plus soudé et ça fait plaisir à voir… Dédicace aussi aux OF pour l´ensemble de leur œuvre sur cette journée. Le retour se fera tranquille dans l´officiel pour la plupart des occupants du train. Les 5 qui n´ont pas pu monter sont rentrés par différents moyens. Les parisiens sont eux aussi rentrés à bon port malgré un accrochage en voiture dans Lyon qui immobilisera quelques heures une partie d´entre eux (ils avaient quand même réussi à rentrer à 12 dans 1 Twingo + 1 206). Côté Lyonnais, grosse déception, on a vraiment eu l´impression de voir la Beaujoire, les fumis en plus. Côté virage Sud, le chlorate a brûlé à foison et chez les Bad Gones, ce sont une vingtaine de torches qui ont accompagné le coup d´envoi. Mais à part ça, RAS ! Le virage Sud ressemble étrangement à la tribune Loire : une cinquantaine de gars se bougent (avec pas mal de mecs en jaune fluo au milieu) mais le reste de la tribune ne suit pas du tout. Et au Nord, une ou deux belles grecques mais pas grand chose d´autre. On a entendu quasiment aucun chant des deux côtés. En résumé, un déplacement qui restera dans les mémoires. Dommage que la fête ait été partiellement gâchée...



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Nice - FCN


(28-02-2003)

Score 1-1


CR :

Pour ce long périple chez les sudistes un vendredi soir le rendez vous est fixé dans un bar nantais afin de passer la soirée ensemble pour ce départ en milieu de nuit. Nous prenons le départ avec un peu de retard. Le chemin est long mais agrémenté de très bon délires et de chants quasi-ininterrompus (merci a bertrand pour la k7 de chants italiens). Nous prenons quelques membres de la branche parisienne et un exilé à Nîmes. On arrive au stade une bonne heure avant le coup d´envoi. La fouille est quasi-inexistante pour certains, plus sévère pour d´autres où on nous demande d´éteindre nos portables !!! Pour ce match un vendredi soir à l´autre bout du pays nous sommes environ 50 BL , OF , Indéps plus un car du sud loire nantais (genre voyage annuel du village) et un car officiel auxquel il faut ajouter les éxilés du sud pour atteindre un bloc d´environ 200/250 personnes. L´entrée des joueurs sera saluée par une agitation de drapeaux et quelques torches du plus bel effet Côté BSN, un feu d´artifice (ya le droit ?) nous sera offert, pour un très beau rendu. Niveau ambiance on se donnera durant 90 min avec agitation de drapeaux sans discontinuer et avec des chants non-stop plutôt pas mal en puissance et un chant créé sur le chemin qui résonnera durant 25 min. Sur le but nantais quelques torches crameront pour un joli chaos et une montée aux grillages de 2/3 énérvés. Suite à ce but les sudistes justifieront leur réputation et leur rang avec un caillassage en règle avec tout ce qui leur tombe sous la main. Le match se termine sur un 1 partout. 2/3 joueurs viendront nous saluer comme d´habitude juste devant le parcage quand d´autres se contentent d´applaudir du bout des doigts de l´autre bout du terrain. En résumé, un bon déplacement ,un match nul obtenu mais surtout d´énormes trip du début à la fin de ce dép. Comme à l´accoutumée, les absents ont eu tort !!



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Bordeaux - FCN


(22-03-2003)

Score 0-0


CR :

Pour ce déplacement tant attendu de tous, ce sont trois cars BL qui se sont montés. On part avec une putain de motivation , tout le monde se distrait comme il peut dans les bus. Après quelques pauses, on arrive aux abords de Bordeaux, où on rejoint l´escorte (Sans commentaires pour l´arrivée au stade , merci l´escorte). Les gentils stadiers nous font poiroter jusqu´à 5 minutes avant le match en dehors du stade, le temps de passer la fouille et on arrive après l´entrée des joueurs, juste le temps pour certains, de voir le tifo PQ côté nord. Donc arrivée en force dans le parcage, début de chants, sortie des drapeaux. Très bonne première mi-temps de notre côté avec des chants bien puissants, très moyenne côté bordelais. La deuxième mi-temps est la même puisqu´aucun but n´est marqué, les chants sont bien repris chez nous alors que côté CVS, mis à part certains chants, c´est bien calme... On sort du stade après avoir attendu un bon moment. On rejoint les bus, et pour ce qui s´est passé ensuite, il fallait y être, ceux qui y étaient vous raconterons.



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Strasbourg - FCN


(12-04-2003)

Score 2-0


CR :

Un car brigadiste prend la direction de Strasbourg, avec des rêves d´Europe plein la tête. Nantes n´a plus perdu depuis le match de Sochaux, et tout le monde commence a préparer valises, passeports et visas en vue de l´automne. Arrivée en début d’après-midi a Strasbourg, visite express de la ville, avant de boire quelques coups en terrasse. Ensuite, direction un parc où nous passerons l’après-midi à étaler nos maigres talents de footballeurs. Direction la Meinau via le tramway, et découverte du nouvel espace visiteur, situé en 1/4 de virage. A l’entrée des joueurs, animation à base de drapeaux et de torches. L´ambiance sera bonne, sans pour autant atteindre le niveau de Bordeaux. Tout le monde se donne, et même les OF sont de la partie, avec un Fabrizio proche de la rupture. Sur le terrain par contre, c´est affligeant: les joueurs n´ont pas l´air spécialement intéressés par une éventuelle Coupe d´Europe (ils se voient peut être jouer en Italie la saison prochaine?), et on repart avec un beau 0-2 (but de Deroff inclus !!?), et un coup derrière la tête.



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Montpellier - FCN


(03-05-2003)

Score 1-0


CR :

Pour ce dernier déplacement en week-end de la saison, direction le Sud. Un car s’élance de Nantes dans la bonne humeur. Le voyage se déroule dans les conditions habituelles, et nous rejoignons en début d’après midi la poignée de Nantais venus par leurs propres moyens sur les plages de Palavas. C´est pas l’océan, mais tout le monde trouve son compte entre sieste, activités nautiques et ballon. Apres avoir bien doré au soleil, direction Montpellier. Problème : le chauffeur est bloqué à Montpellier, et pas facile de rentrer tout ce petit monde dans la navette. Les choses finiront par s´arranger et tout le monde arrivera en temps et en heure au stade, avec quelques grincements de dents. Le match démarre dans une ambiance pesante : la Butte Paillade a perdu un de ses leaders, et nous avons le droit a l’opération "stade en deuil". (Ndlr : A croire que la pudeur devant la mort ne fait pas partie du registre ultra français). Même les joueurs nantais iront saluer la tribune montpelliéraine dans un geste émouvant de sincérité. Une fois la minute de silence passée, animation classique de notre côté, à base de torches. L´ambiance est plutôt bonne dans notre carré, même si le match se finira une fois de plus sur une défaite.. Dire qu´il y a 15 jours, l’Europe semblait assurée... Une banderole fera son apparition, clin d’œil à J., privé de stade pour un bon moment, pour avoir été accusé d´allumer un fumigène a Bollaert.



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Troyes - FCN


(20-05-2003)

Score 2-0


CR :

Dernier déplacement de la saison pour le FC Nantes, et une nouvelle fois c´est en milieu de semaine. Plus rien à gagner, plus rien à perdre, grâce à des joueurs qui ont saboté la fin de saison. Ajoutez à cela une destination tout sauf attrayante et des porte monnaies qui sonnent le creux, ça vous donne un parcage nantais où la place ne manque pas. Une bonne poignée de Brigadistes est néanmoins présente, avec les habituels accompagnateurs. Une banderole est sortie en début de match "Ici nul n´est indispensable, mouillez le maillot ou barrez vous", en réaction aux caprices d´une bonne partie de l´effectif "professionnel". On essaie d´animer notre coin de tribune, même si le cœur n´y est pas vraiment. Sur le terrain, c´est de mal en pis : un but encaissé, puis un second en fin de match, rien de marqué, le tout face à la lanterne rouge, qui a gagné 5 matchs (coupes nationales comprises) depuis la fin novembre. Consternation et colère de notre côté. La banderole refait son apparition, les formules de politesse en moins. Autant allez à l´essentiel : "Barrez vous !". Dans un élan de bravoure, les joueurs rejoignent leur car aussi vite que possible, avant de quitter le parking en trombe… Côté troyen, rien à dire, c´est même encore plus glauque qu´avant avec la tribune honneur en travaux. Personne ne regrettera leur descente.



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Reims - FCN (CDF-Reporté)


(04-01-2003)

Match reporté


CR :

Ce premier dép de 2003 s´annoncait pourtant sous les meilleures auspices... Le folklore des 1ers tours de CdF, un adversaire au passé prestigieux, un nouveau stade à visiter (Auguste Delaune), etc. Tout cela avait incité le groupe à se mobiliser. Après tout juste 2 semaine de trêve, c´est un car BL de 35 gars (dont 2 OF) qui part de Naoned un peu avant midi dans le but de se rendre à Reims. Une escale est prévue vers Paris dans l´après-midi pour prendre une bonne partie de nos membres franciliens et le reste du contingent OF du jour. Plusieurs membres font aussi le voyage en caisse et doivent nous retrouver directement dans Reims. Bref, tout se présente bien et on s´apprête à vivre une journée sympa sur la route ainsi qu´un bon moment en tribune... Le voyage commence d´ailleurs tranquillement et l´apparition de flocons de neige vers Chartres ne retient pas plus que ça notre attention. Sur la route, ça bouche un peu, mais rien d´alarmant (c´est un w-e de retour de vacances, logique qu´il y ait du monde). Lorsqu´on arrive au péage de Saint-Arnoult, à 40 bornes de Paris, la neige s´est intensifié et la queue est longue. Cependant, rien ne laisse présager du bordel qui nous attend de l´autre côté. Après une demi-heure d´attente, on passe enfin la barrière et là, stupeur ! On se retrouve au beau milieu de centaines de véhicules à l´arrêt. Il est 16h30 et on comprend très vite que le dép est fini pour nous... Toute l´Ile de France est paralysée à cause des "intempéries" (comprenez 2 petites heures de neige) et la seule chose à faire, vu que l´organisation des services autoroutiers est nulle à chier, c´est d´attendre patiemment dans le car que ça se décante. Inutile de dire qu´on a pas tenu et qu´au bout d´un court moment, tous les gars étaient dehors en train de chanter et délirer au milieu des voitures bloquées. Dans quelques semaines, ça constituera un très bon souvenir. De retour dans le car, on apprend que le match est annulé et qu´il n´aura même pas lieu le lendemain. La seule solution est de rebrousser chemin ce que nous mettrons trois bonnes heures à faire. On fait le trajet inverse le plus vite possible (juste une escale bien sympa sur une aire) et on arrive avant minuit à Nantes. On ne va pas trop se plaindre, certains membres et indéps partis en voiture ont eux carrément été bloqués jusqu´au dimanche 6/7h du matin sur Paris ; avec retour en fin de matinée en Bretagne. Quant à nos membres parisiens, apprenant que c´était mort pour le car, ils ont pris leurs bagnoles et ont tenté le coup à l´arrache. Pas de chance, l´autoroute Paris/Reims était elle aussi "légèrement" encombrée. Les voyages forment la jeunesse il parait. A charge de revanche donc. Dès samedi prochain ?



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Reims - FCN


(11-01-2003)

Score 0-2


CR :

Une semaine à peine s´est écoulée depuis notre après-midi à St-Arnoult et nous devons déjà reprendre la route de l´Est pour assister à ce 32èmes de finale maudit. Dans ce type de configuration, c´est en effet la cdf qui est prioritaire sur le championnat. Afin que le match annulé puisse se jouer durant ce second w-e de janvier (et ne retarde pas ainsi la suite de la compétition de la FFF), la rencontre FCN/Sochaux initialement prévue (dans le cadre de la 21ème journée de D1) est repoussée à une date ultérieure.... Malgré cette première décision prise rapidement, c´est très vite le flou total pour les supporters des 2 camps. Les rumeurs les plus folles courent sur l´état de la pelouse rémoise et la fédération décide d´envoyer une délégation sur place le mercredi pour juger de la praticabilité. En attendant cette inspection, absolument personne ne sait où (Reims ? Nantes ? Troyes ?) et quand durant le w-e (samedi ? dimanche ? 15h ? 17h ? 20h ?) ce tour de coupe aura lieu. Difficile dans ces conditions d´organiser quelque chose de sérieux et c´est seulement en fin de semaine (une fois le match fixé par la fédération à 17h le samedi au stade Auguste Delaune) que tout se met en place. Entre les remboursements du premier voyage, les prévisions menacantes de Météo France et l´annonce par divers médias d´un nouveau report du match, la préparation du dép reste cependant folklorique. La veille au soir, nous ne savons toujours pas si nous prendrons la route ou pas ; et c´est seulement après une chasse aux informations de longue haleine que nous décidons de maintenir le car, avec la ferme intention cette fois-ci d´arriver à destination et de voir jouer le FCN. Le samedi matin, ce sont environ 25 mecs qui se présentent au rencard (les dépêches de presse pessimistes du vendredi en ayant fait abandonner plus d´un), dont une bonne quinzaine de membres déjà présents une semaine auparavant. Le voyage se fait cette fois sans encombres et on s´arrête vers Paris pour prendre une quinzaine de nos exilés. Entre-temps, on a la confirmation que le match aura bien lieu le soir et par conséquent, la fin du trajet se fait dans la bonne humeur générale. L´arrivée sur Reims se fait 2 bonnes heures avant le coup d’envoi mais malheureusement, les flics nous bloquent direct et nous emmènent dans un parking "assez" surveillé près du stade. Plutôt que de se faire chier dans le car, on se décide de rentrer le plus vite possible dans le parcage et de tuer le temps à l´intérieur. A noter que le FCN nous a offert les places du match (comme à tous les autres supporters nantais ayant fait le voyage pour rien la semaine précédante) ; geste appréciable et apprécié. Une fois la fouille passée, bâchage et gros stickage d’autocollants du groupe. Le tout dans un froid indescriptible ! Ensuite, tout le monde s´occupe comme il le sent et on se regroupe en bas de parcage 20 minutes avant le coup d´envoi pour préparer l´animation du soir qui tourne autour de l´affaire GSI Pontivy. Un tract est distribué à tous les nantais présents (et à de nombreux rémois) pour rappeler ce triste épisode du foot breton et expliquer la position de la BL face à ce scandale. Quelques chants de circonstance sont également lancés... Vu la réaction de nombreux locaux (pas très enchantés, on va dire), eux aussi n´avaient pas l´air d´avoir oublié cette fameuse inter-saison 1999. A l´entrée des joueurs, une banderole "ICI POUR VENGER PONTIVY !" est déployée sur les grilles par des membres. Derrière, une belle rangée de 7/8 torches tenues à la main. Tout autour, des drapeaux et étendards ainsi que pas mal de papelitos (balancés par des membres de l´Esprit Canari, nouveau groupe basé sur Paris). Le rendu est superbe. Pour ce 32ème de finale, environ 200 nantais garnissent l´espace visiteurs. En + de la Brigade, sont présents quelques Original Fans et Naoned Atao, l’Esprit Canari ainsi que les indéps habituels. La première mi-temps est insipide sur le terrain. En tribune, chants plus ou moins soutenus, gros délires avec la neige présente dans toute la tribune (notamment quelques échanges avec des rémois téméraires), pot de fumée sur une grecque et montées de grilles aussi inutiles qu´agréables... Le n´importe quoi ambiant s´étend au 1/4 d´heure de pause pour le plus grand malheur de certains. Le retour des joueurs sur le terrain est marqué par quelques torches, feux de bengale et petits pots de fumée. La 2nde mi-temps part en bataille rangée entre nous. Les mecs sur les grilles mangent plus que les autres (ainsi que les tireurs de corner rémois) mais avec toutes ces conneries, l´ambiance ne décolle vraiment pas. Heureusement, le match s’anime enfin avec le but de Pujol, fêté par 2 torches. Les chants reprennent plus forts mais, du fait de l’éparpillement des membres dans le parcage et de la température glaciale, c´est loin d´être génial. Dans les dernières minutes, Gillet aggrave le score d´une belle frappe. La qualification est saluée par une dernière torche et la banderole pro-pontivienne est ressortie. Malgré la contre-performance vocale, ce dép restera un bon souvenir pour le groupe. De bons délires dans le car et dans le stade, la victoire des jaunes et surtout, on s´est bien lâché niveau pyrotechnie... Côté Rémois, un bloc de mecs qui se bougent toute la rencontre chez les Ultrem avec des torches de temps à autre. Un tifo organisé a priori mais vu notre emplacement, impossible de rendre un jugement. Au niveau vocal, à part 1 ou 2 chants basiques repris par tout le stade, on a rien entendu. Quelques torches clignotantes chez le KRB à divers moments du match.



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Lorient - FCN


(09-02-2003)

Score 1-0


CR :

Pour ce dernier déplacement breton, c´est un car BL de 50 mecs qui se rendra à Lorient pour ce match de coupe de France. Le voyage s´effectue sans encombres avec une excellente ambiance dans le car assurée par l´incontournable nudiste de l´OF. Après une fouille assez sévère, on rejoint le parcage où nous retrouverons les habitués des déplacements, des gars de la branche de Paris et les autres nantais. En tout environ 600 nantais seront présents. L´entrée des joueurs sera saluée comme il se doit par 6-7 torches, drapeaux et étendards. Une torche récupérée par un steward finira malheureusement sur la bâche exterieure qui sera fortement endommagée. S´en suit, une révolte de 20-25 BL pris de colère par ce qui vient de se produire. Une explication avec le chef de la Sécu verra que cet acte n´etait pas volontaire... Sur le plan vocal, de bonnes gestuelles et de bons chants durant le match même si ce ne sera pas l´ambiance des grands soirs. Peut-être que les incidents du début du match en ont été la raison. L´équipe se prendra un but en toute fin de match.



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PSG - FCN (CDL)


(08-12-2002)

Score 2-3


CR :

Horaire indigne, antipathie pour la coupe du fric, accumulation de déplacements dans la même semaine : le cocktail idéal pour saloper ce second voyage en quinze jours vers la capitale. Résultat : c’est un car BL mi-plein/mi-vide - comprenez une petite trentaine de motivés - qui s’élançait le dimanche midi de Naoned pour rejoindre Paris. Heureusement, cet effectif réduit allait être bien renforcé au Parc grâce à la bonne mobilisation de nos membres et sympathisants parisiens ou banlieusards. Présence aussi de quelques cartés venus en voiture ou en train ainsi que des NA, OF et indéps habituels. Au total, une grosse cinquantaine de personnes prenaient place au coup d´envoi dans notre bloc, au sein d’une tribune Auteuil F rouge qui sonnait creux (300-400 supporters nantais). La nouveauté de ce dép : un parcage visiteurs en quasi autogestion, la sécu nantaise n’ayant pas effectué le déplacement. Une situation qui donnera lieu à quelques excentricités de bon aloi durant la rencontre, et le tout sans faire le moindre mort. Autodiscipline... Portée par un vrai match de coupe et un résultat favorable, l’ambiance dans notre coin de tribune aura été satisfaisante. Rien de renversant cependant, mais la petite taille de nos effectifs aura été compensée par un peu plus de folie que lors du précédent déplacement parisien, avec pyrotechnie a l’entrée des joueurs et sur le premier but ainsi que quelques pogos bien menés en seconde mi-temps. Vocalement, difficile de rivaliser avec Auteuil, mais on aura chanté sans discontinuer durant toute la rencontre, et on se sera même fait un peu entendre en fin de match, score oblige. Sinon, bonne agitation de drapeaux, comme on dit si bien dans la banlieue bretonne. Du côté parisien, pas d’animation particulière, si ce n’est le déploiement en Auteuil de nombreux messages de sympathie visant entre autres la LFP, C+ ou encore le président Perpère. Le tout dans la plus grand liberté : comprenez, ils font ce qu’ils veulent en tribune. Niveau ambiance, Auteuil a semblé en meilleure forme qu’il y a quinze jours, avec notamment une jolie grecque retournée en seconde mi-temps, pendant que Boulogne a semblé elle aussi plus en voix que lors de la dernière confrontation.



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Guingamp - FCN (CDL)


(19-01-2003)

Score 3-3 (4-5 t.a.b)


CR :

Le tirage au sort de ces huitièmes de finale de la coupe du fric nous proposait un nouveau déplacement dans les Côtes d´Armor. Le match est décalé au dimanche 15h grâce à (à cause de ?) la télévision et le jour J, moins d´un mois et demi après notre précédente migration au Roudourou, ce sont un car bondé et plusieurs caisses qui prennent la route de l´Ouest. Au milieu du déplacement, nous apprenons que le match risque d´être repoussé pour cause de terrain détrempé. On commence à se demander sérieusement s´il n´existe pas une malédiction autour de ce derby breton (car retardé en championnat...). A moins que ça soit 2003 qui soit une année de merde (après Reims, Sochaux et Lens, une nouvelle couille à Guingamp serait vraiment de trop). Finalement, le doute se dissipe à notre arrivée : le match aura bien lieu. Sur un terrain impraticable (gorgé d´eau par endroits) mais il aura bien lieu. On se dirige donc vers l´accès visiteurs motivés et on a le droit à une fouille sacrément poussée des crs. Certains ne verront malheureusement pas le match. Une fois dans le stade, la fête continue : on nous parque dans un petit coin de tribune, bien éloigné des autres supporters nantais, et toute la sécu se poste autour de nous. Au coup d´envoi cependant, une bonne demi-douzaine de torches sont allumées et accompagnent une trentaine d´étendards jaune et vert à croix noire. La première mi-temps est correcte, mais les chants auraient pu être beaucoup plus puissants. La fin de mi-temps est marquée par de nombreux pogos successifs ; certains insouciants sont blessés. La seconde période ressemble à la première avec de bonnes poussées de temps en temps, mais trop rares. Des nouveaux chants arrivent cependant à réveiller les troupes lors de quelques séquences. Les gestuelles sont elles de bon niveau. Sur les buts, apparition aussi de torches et de pots de fumée. L´égalisation guingampaise dans les arrêts de jeu nous refroidit un moment puis on repart à encourager nos favoris. La première partie des prolongations est en faveur des jaunes mais on déchante en voyant une nouvelle fois les guingampais revenir à la marque. Pour clore ce déplacement, Fabbri nous "offre" la qualification en ratant son tir au but bizarrement (on dirait vraiment qu´il l´a fait exprès). On rentre direct sur Nantes où on arrive en fin de soirée. La BL a fait son taf, rien d´extraordinaire, mais il fallait le faire. Côté guingampais, cinq minutes avant l´entrée des joueurs, des pots de fumée orange sont allumés. Et en début de match, 4 ou 5 torches illuminent leur tribune. Certaines seront également cramées sur les buts. L´occasion, une fois de plus, de constater que dans ce domaine il existe bien deux poids, deux mesures. Nous subissons une répression importante, tandis que les locaux crament à volonté, à la main, et en toute impunité.