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5 juin 2018 - Lettre ouverte de la Brigade Loire à Waldemar Kita
Communiqué du 18 mai 2018 - Nantes - Strasbourg
Projet Yellopark FC Nantes - Dossier de concertation Brigade Loire et communiqué de presse - 14 Mai 2018 - Communiqué - Dossier - Présentation
Communiqué du 12 mai 2018 - Angers - Nantes
Lettre du 12 avril 2018 à Johanna Rolland, Maire de Nantes - Page 1 - Page 2 - Page 3
Lettre du 15 février 2018 à Johanna Rolland, Maire de Nantes - Page 1 - Page 2 - Page 3
Lettre du 11 janvier 2017 aux garants de la CNDP - Page 1 - Page 2
Communiqué du 23 novembre 2017 - YelloPark
Communiqué du 20 novembre 2017 - Boycott du déplacement à Rennes
Communiqué du 09 novembre 2017 - Boycott du déplacement à Paris
Communiqué du 27 mars 2017 - Communiqué Brigade Loire
Communiqué du 24 janvier 2017 - Communiqué Brigade Loire Rennes - Nantes part.1
Communiqué du 24 janvier 2017 - Communiqué Brigade Loire Rennes - Nantes part.2
Communiqué du 24 janvier 2017 - Communiqué Brigade Loire Rennes - Nantes part.3
Communiqué du 24 janvier 2017 - Communiqué Brigade Loire Rennes - Nantes part.4
Communiqué du 21 décembre 2016 - Nous serons toujours là !
Communiqué du 9 décembre 2016 - Boycott du match FCN - MHSC
Communiqué du 10 octobre 2016 - La Brigade Loire répond aux accusations du FC Nantes
Communiqué du 23 Juin 2015 - Communiqué relatif à la politique tarifiaire de FCN
Communiqué du 07 Mai 2015 - "Arrêté" de la Brigade Loire concernant le déplacement à Bordeaux
Communiqué du 08 Avril 2015 - Message des terroristes de la Brigade Loire à la Préfecture de la Loire !
Communiqué du 07 Avril 2015 - Message de la Brigade Loire concernant le déplacement à Saint-Etienne ! !
Communiqué du 26 Janvier 2015 - Tous à Paris le 11 février !
Communiqué du 27 Novembre 2014 - boycott du déplacement au Parc des princes
Communiqué du 8 Septembre 2014 - boycott du déplacement à Lille
Communiqué du 6 Janvier 2014 - boycott du Parc
Communiqué du 30 juillet 2013
En mai 2009, la Brigade Loire, principal groupe de supporters du FCN, avait fait le choix d’une grève totale de ses activités. Ce geste fort devait nous permettre d'attirer l'attention sur la situation catastrophique du club, afin de pousser la direction à une remise en question de sa gestion du FCN. Nous avions pointé du doigt la présence nuisible de Christian Larièpe, Pascal Praud, Yves Ribardière et, par la suite, de Gilles Favard. D’abord toutes confirmées dans leur poste pour leurs compétences, ces personnes finiront par quitter le Club, malheureusement bien trop tard. Nous avions pointé du doigt un recrutement totalement incohérent qui démontrait une absence totale de projet de jeu. Au cours des saisons 2009/2010 et 2010/2011, le FC Nantes comptait près de 40 joueurs sous contrat, mais n’était pas en mesure d’aligner une équipe capable de finir la saison dans les 10 premiers de D2. Nous avions pointé du doigt la valse des entraîneurs (9 en 6 ans) qui symbolisait l’instabilité sportive régnant au sein du FCN. Le résultat de cette gestion calamiteuse ne s’était pas fait attendre : résultats sportifs catastrophiques, lassitude et désamour du public nantais, désertification de la Beaujoire…

Pour marquer symboliquement notre désapprobation et surtout notre dégoût de ce que devenait le FC Nantes, nous avions fait le choix, alors, de suivre, pendant toute une saison, l’équipe des U19 du Club, qui représentait, pour nous, son avenir et son salut. Cette initiative insolite et appréciée, nous avait permis de retrouver de l’envie et le goût de la victoire pendant une saison. En parallèle, nous n’avions cessé de réaliser des actions afin de faire prendre conscience à la direction du Club mais aussi à l’ensemble des nantais que le FCN allait droit dans le mur. Nous avions également rencontré, à notre initiative, M. Franck Kita, après le départ de Gilles Favard, afin d’en savoir un peu plus sur le projet, à long terme, du FC Nantes. Malheureusement, nous n’y avions rien appris de nouveau.

En janvier 2012, suite à des demandes répétées du staff et de certains joueurs, la Brigade Loire avait fait le choix d'encourager à nouveau l'équipe professionnelle du FC Nantes. Des encouragements par les chants, et uniquement par les chants. Décision difficile à prendre mais motivée par la volonté de tirer le Club vers le haut en jouant notre rôle, pour le sortir de l’impasse sportive et ainsi espérer une issue possible à cette gestion à bout de souffle. Malgré le 9ème changement d’entraîneur lors de l’intersaison, nous avions renouvelé ce soutien pour la saison 2012/2013 à la demande des joueurs et du nouvel entraîneur, Michel Der Zakarian. Un soutien souligné par tous comme prépondérant dans le retour des canaris parmi l’élite, rang que notre FCN n’aurait jamais dû quitter. Pour autant, si les résultats ont permis à la Beaujoire de retrouver un public, ils ne nous ont pas permis de retrouver confiance en cette direction. Il ne s’agit pas d’obstination ; il s’agit de prendre en compte l’ensemble des éléments qui entourent la vie du Club, de ne pas être aveuglé par la remontée, de regarder là où certains font semblant de ne pas voir. Lorsque l’on se remémore le scénario de ces 5 dernières années, il nous est très difficile d’admettre que le retour parmi l’élite est le fruit du travail de la direction.

Cependant, nous souhaitons que le FCN, notre FCN, reste parmi l’élite, car la visibilité qu’elle lui offre pourra, nous l’espérons, lui permettre de passer, à terme, entre de meilleures mains. C’est pourquoi, lors de notre assemblée générale, nous avons fait le choix non seulement de renouveler nos encouragements, mais aussi de reprendre l'ensemble de nos activités. Dès le match contre le SC Bastia, la Brigade Loire retrouvera donc sa place en bas de tribune, comme lors du match des 70 ans du club contre l’AJ Auxerre, et invite l’ensemble des supporters qui pourront se le permettre, malgré des tarifs exorbitants, à nous suivre une nouvelle fois dans ce soutien à l’équipe.

SUPPORTERS D’UN CLUB, PAS DE SES DIRIGEANTS !

Brigade Loire Nantes 1999.

Communiqué du 8 Janvier 2011

La Brigade Loire, forte de plusieurs centaines de membres et totalement indépendante du FC Nantes depuis 1999, tient par ce présent communiqué à réaffirmer son opposition à la direction actuelle du FC Nantes.

En cette mi-saison, nous continuons en effet à déplorer l'incompétence et l'arrogance de dirigeants nantais qui n’ont visiblement toujours pas compris le poids qui pesait sur leurs épaules en étant à la tête de ce club historique.

Si Monsieur Kita croit que la fracture actuelle entre le FC Nantes et son public n'est due qu'aux mauvais résultats de l'équipe première, il se trompe lourdement. Pour regagner la confiance du peuple nantais, il devra changer en profondeur sa façon de diriger le club, être davantage présent sur Nantes, arrêter de confier les destinées du FCN à des personnages n'ayant rien à voir avec son histoire et son savoir-faire (Larièpe, Praud, aujourd'hui Favard), rendre le pouvoir aux techniciens en mettant en place une cellule sportive véritablement indépendante et enfin, prôner les valeurs défendues autrefois par Arribas, Vincent, Suaudeau et Denoueix plutôt que de s'embourber encore un peu plus dans celles du foot-business.

Les supporters nantais attendent une véritable remise en question de Monsieur Kita, non un semblant de mea culpa comme nous avons pu le découvrir cet été dans la presse (le strict minimum après le fiasco des deux dernières saisons...).

Or, depuis le début de saison, nous constatons à notre niveau que rien n'a vraiment changé au royaume du FC Kita.

Cela commence tout d’abord lors d’une réunion fin juillet, durant laquelle Monsieur Favard ne nous parlera, pendant presque deux heures, que des insultes qui ont pu être proférées à son encontre et à celle de Waldemar Kita (insultes déjà condamnées à plusieurs reprises par nos soins à travers les communiqués du groupe) et ne nous présentera jamais un quelconque projet pour le club sur le long terme… Chose qui paraît en effet difficile lorsque l’on navigue à vue.

Par la suite, Waldemar Kita a balayé d’un revers de main toutes les initiatives des amoureux du FC Nantes, notamment celles de l’association A la nantaise, se moquant de leurs revendications, et par là- même, des revendications des supporters nantais. Visiblement, l’ouverture qu’il a voulu prôner en début de saison ne s’arrête qu’à une simple réunion formelle, rien de plus.

Mais il ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Le comble du mépris a en effet été atteint lors de son intervention relayée par le journal Ouest-France : « 50 types crient « direction démission ! », mais 10 000 autres leur disent d'arrêter de crier ainsi. ». Premièrement, Monsieur Kita fait de ses désirs une réalité : les contestataires se faisant entendre à la Beaujoire sont souvent beaucoup plus que 50, et ils n'ont jamais tout le stade contre eux. Rester silencieux ne signifie pas soutenir les dirigeants nantais. Deuxièmement, si Monsieur Kita aime tant les chiffres, peut-il nous éclairer sur les 25 000 autres personnes qui pourraient remplir les travées de la Beaujoire et qui devaient revenir à la première série de bons résultats ?

Quant à Mr Favard, qui qualifie de « ramassis de gens qui ne représentent rien » tous les membres d’honneur de l’association A la nantaise, à savoir des grands noms comme Bruno Baronchelli, Jean-Paul Bertand-Demanes, Christian Karembeu, Japhet N'Doram, Reynald Pedros, Patrice Rio et tant d'autres, n’est-ce pas là manquer de respect au patrimoine nantais ? Cette attitude nous donne la nausée, surtout venant d’un individu dont le football est un fonds de commerce et non pas une passion (ce que ne viendront pas contredire les supporters japonais…).

Non, nous ne nous laisserons pas endormir par un début de saison convenable en ce qui concerne les résultats. Cette embellie correspond à l'arrivée en équipe première de plusieurs jeunes issus du centre de formation (ce que nous cessons de réclamer depuis le rachat du club par Monsieur Kita), mais il ne s’agit même pas là d’un choix courageux de nos dirigeants. C’est au contraire sous la contrainte (l’interdiction de recruter imposée par la DNCG au club en conséquence de sa mauvaise gestion) que Monsieur Kita a enfin décidé de laisser leur chance aux jeunes. C’est dire si ses belles paroles sur la formation nous laissent de marbre…

Donc fermer les yeux sur trois années de déchéance totale et signer de nouveau un chèque en blanc aux dirigeants en reprenant nos activités, comme si de rien était ? Non, vraiment, ce n’est plus pour nous. Nous ne dévions donc pas de notre ligne de conduite, à savoir la grève des encouragements, tant que de véritables changements n’auront pas eu lieu à la tête du club. Et encore une fois, nous agirons de manière pacifique, avec ce que nous permet notre très maigre liberté d’expression au stade de la Beaujoire.


La Brigade Loire.


Communiqué du du 27 Mai 2010

Le match FCN-Caen du vendredi 14 mai a clôturé une saison que l’on peut qualifier de cauchemardesque. De mémoire de supporter nantais, jamais nous n’avions connu une telle débandade, une telle humiliation, un tel déshonneur. Jamais non plus le désamour du peuple nantais pour son club n’a été aussi profond.

Pourtant, qui est aujourd’hui surpris de la situation catastrophique dans laquelle est embourbé notre Football Club de Nantes ?

Certainement pas nous, membres de la Brigade Loire, qui n’avons cessé de réclamer depuis un an le départ de M. Kita, responsable principal de la destruction finale de notre club. Rappel des faits :

-    le 20 mai 2009, la Brigade Loire, consternée par la seconde descente du club en deux ans et le refus total de M. Kita d’écouter les supporters nantais, invitait dans un communiqué l’ensemble de ses membres et sympathisants et, plus largement, tous les amoureux des canaris à se désabonner. Ce pour toucher la direction au portefeuille et faire prendre conscience à nos « têtes pensantes » de la gravité de la situation.

-    le 30 mai 2009, à l’appel de la Brigade Loire, plusieurs milliers d’amoureux du FCN manifestaient près de la Beaujoire avant FCN-Auxerre pour demander le départ de M. Kita et de sa garde rapprochée.

-    le 9 juin 2009, devant l’entêtement de M. Kita à ne pas se remettre en question, la Brigade Loire dressait dans un second communiqué le bilan désastreux de la saison 2008/2009 et pointait de nouveau du doigt les responsables de la débâcle, invitant par le même biais les partenaires économiques du club, les anciens de la maison jaune et l’ensemble des supporters à se mobiliser contre les fossoyeurs de notre club historique.

-    le 7 août 2009, l’intersaison n’ayant apporté aucun changement dans la politique de M. Kita (recrutement pathétique, entourage de plus en plus douteux, absence totale de projet sur le long terme, limogeage des formateurs « maison », dont Laurent Guyot et Stéphane Moreau,  création d’un maillot extérieur bleu, …), la Brigade Loire et quatre autres groupes de supporters appelaient au boycott du premier match à domicile et notre groupe annonçait une grève illimitée des chants et des animations en tribune Loire.

Par chance, le début de saison fonctionne bien au niveau des résultats. Les dirigeants nantais, jusqu’ici muets car incapables de se prononcer, commencent à sortir de l’ombre et à surfer sur cette vague de succès. Pas assez culottés pour nous ressortir leur projet d’un nouveau stade à Nantes, ils osent quand même parler de valeurs retrouvées, d’esprit nantais ressuscité.

Mais très vite, la politique menée de front par Waldemar Kita a montré son vrai visage : des résultats catastrophiques, des joueurs amorphes et peu concernés par la situation alarmante du club, un effectif surdimensionné, une valse des entraineurs qui ne change rien à la situation, un climat délétère au sein du club encouragé par certains proches conseillers du président, … Le club se casse véritablement la figure, se retrouve dans les bas fonds de la Ligue 2 et, plus inquiétant, semble incapable de s’en relever. Ce n’est pas une mauvaise passe, c’est tout simplement le niveau de l’équipe sur le terrain. Le FCN flirte avec la relégation toute la deuxième partie de saison, et termine à la 15ème place, à 2 points seulement du premier relégué. 

Qu’en aurait-il été si la gestion du sportif avait été confiée à des hommes qui portent les valeurs du Football Club de Nantes ? Quel aurait été le résultat avec un véritable recrutement (et donc, avec un vrai recruteur) ? Où en serait notre club si M. Kita s’était entouré de personnes qui connaissent leur métier ? Nul doute que les choses iraient bien mieux… Mais le foot moderne possède sa propre logique et Mr Kita en est l’exemple vivant.

Pour preuve, sa façon bien à lui de censurer les avis autres que le sien. Au lieu de mettre de côté son égo plus que prononcé pour chercher à écouter et à comprendre, il a préféré intimider, dès le début de saison, les supporters mécontents, en leur envoyant quelques amis à M. Favard et M. Larièpe, durant le stage d’été en Savoie. Puis, dès le début de championnat, les banderoles ont directement été proscrites dans l’enceinte de la Beaujoire, afin que la contestation ne soit pas visible. L’exemple le plus pathétique de cette guerre contre la liberté d’expression restera cette banderole sortie en tribune Erdre pour saluer la venue de Stéphane Moreau lors du FCN-Laval du 27 octobre 2009, sauvagement arrachée par les stadiers. 

Autre fait de gloire : le 8 janvier 2010, lors d’un match amical à Canet en Roussillon, M. Kita et ses sbires s’en sont pris de nouveau physiquement à quelques supporters nantais bien décidés à leur dire tout le bien qu’ils pensaient de leur gestion du club. Il est vrai qu’il s’agit d’une des meilleures solutions pour faire taire les contestataires, surtout quand on est incapable de leur donner tort sur le terrain. 

Bien conscients que la Brigade Loire n’abandonnerait jamais le combat pour la défense des valeurs historiques du FCN, les dirigeants sont rentrés cette saison en conflit ouvert avec notre groupe, allant jusqu’à effacer de façon mesquine la fresque réalisée par nos soins derrière la tribune Loire au moment de nos 10 ans. A partir du mois de mars, les forces de l’ordre ont même fait leur apparition à chaque match en tribune Loire, histoire d’intimider un peu plus…

A plus large échelle, l’attitude du public lors de cette saison 2009-2010 a été révélatrice : les désabonnements ont été aussi nombreux (réduisant à à peine 6000 le nombre d’abonnés cette saison) que les invitations ont été massives (parfois près de 13 000 à certains matches) afin de sauver les apparences et de remplir au moins un tiers de la Beaujoire lors de chaque match à domicile. La tribune Loire a, elle, été muette et presque déserte tout au long de la saison, obligeant la direction, pour casser un silence devenu pesant, et surtout couvrir les chants contestataires qui résonnaient à chaque match, à engager une fanfare. Un véritable Kitanic : le club coule, et la fanfare continue de jouer…

Comme nous le répétons depuis des années, le club ne s’en sortira jamais sans véritable politique sportive et projet sur le long terme. On ne construit pas une équipe et on ne prépare pas une saison en allant piocher à droite à gauche ce qu’on s’évertue à appeler des joueurs, en dégageant les entraineurs pour essayer de calmer une situation chaude, en accordant si peu d’importance à ce qui fait l’avenir du club, c'est-à-dire la formation. 

Un club, c’est une réflexion, un travail de fond, un véritable pouvoir accordé à des personnalités légitimes et compétentes gérant le sportif. Cela, M. Kita est incapable de l’entendre et de le comprendre : il n’a donc pas sa place à la tête du Football Club de Nantes. 

De cette saison noire, nous retenons pourtant un espoir. Il vient des U19 du FCN, une équipe entrainée par Samuel Fenillat, dernier véritable formateur de la maison jaune, pourtant lui aussi sur la sellette en fin de saison dernière. La Brigade Loire avait décidé, en début de saison, de suivre et de supporter symboliquement cette équipe, la seule qui représente encore à nos yeux le FC Nantes. Et très vite, nos membres se sont aperçus, au fil des matches, du véritable potentiel de ce groupe, de la mentalité qui y règne, des valeurs qui y sont partagées. C’est une véritable illustration de ce  que nous prônons : lorsqu’une équipe est confiée à un véritable formateur qui connait son métier, qu’on le laisse travailler sans ingérence dans son domaine, et que celui-ci enseigne les valeurs qui ont toujours régné à la Jonelière, le résultat est là. Et le résultat, c’est une demi-finale de Gambardella et, surtout, une équipe qui survole son championnat. Pour les joies qu’ils nous ont apporté cette saison, nous les remercions. 

Aujourd’hui, et plus que jamais, nous sommes inquiets de l’avenir de notre club, qui traverse des heures très sombres. Nous sommes inquiets de la mentalité des gens qui en sont à sa tête et du peu de remise en question dont ils font preuve. Devant ce constat, nous invitons ceux qui ne se reconnaissent plus dans ce club et qui, comme nous, s’inquiètent de ce qu’il va devenir, à dire non à tout cela en ne se rendant plus au stade de la Beaujoire, tant qu’aucun changement n’aura été opéré à la tête du club. Continuer à aller voir et à encourager cette équipe, ce serait donner du crédit à leur politique. Ce n’est pas faire mal à votre club que de le boycotter, c’est tout simplement ne pas être complice de sa chute, en agissant par l’un des seuls moyens en notre possession : le désaveu. Si la gestion catastrophique du club venait à persister l’année prochaine, la position de la Brigade Loire ne bougerait pas. Nous aurons l’occasion de nous prononcer à nouveau d’ici la reprise du championnat, si jamais, comme nous l’espérons de tout cœur, la situation venait à bouger.

Pour finir, nous saluons l’initiative de l’association A la nantaise que nous avons vu se créer en cette fin de saison, et que nous avons pu rencontrer lors d’une réunion avec les autres associations de supporters. Nous sommes clairement en accord avec les principes qu’ils nous ont exposé, avec l’image qu’ils ont de ce que doit être le FCN et nous encourageons tous nos membres et sympathisants à y adhérer pour lui donner le maximum de poids dans les démarches à venir.

La Brigade Loire.


Communiqué du 4 Décembre 2009

"Vendredi 27 novembre, nos membres qui viennent encore au Stade de la Beaujoire ont pu constater avec désarroi que la fresque réalisée la saison passée derrière la Tribune Loire pour les 10 ans de notre groupe avait été purement et simplement recouverte de plusieurs couches de peinture. Le symbole de ce geste lâche est fort et montre une fois de plus le manque total de respect des dirigeants à l'encontre des supporters les plus fidèles du FC Nantes. Nous tenons à dénoncer ce procédé puisque nous n'avons même pas été avertis et que nous n'en connaissons pas les raisons. Tout porte à croire pourtant que nous payons le prix des soi-disant dégradations qui ont été constatées la semaine passée au Stade de la Beaujoire et relatées dans la presse. Que les choses soient claires : la Brigade Loire n'a rien à voir avec de tels agissements et s'ils ont vraiment eu lieu, nous les condamnons sans équivoque. La Beaujoire, tout comme la Jonelière, font partie du patrimoine du FC Nantes et nous ne pouvons tolérer des actes qui leur empêcheraient de jouer pleinement leur rôle. Les dirigeants actuels partiront, nous l'espérons le plus rapidement possible, et le FC Nantes aura encore besoin de telles infrastructures.

Pour autant, nous ne sommes honnêtement même pas étonnés que des supporters désabusés en arrivent à de telles extrémités pour faire passer certains messages. En effet, les dirigeants empêchent les supporters nantais de s'exprimer librement les soirs de match en interdisant toute banderole, à domicile comme à l'extérieur. Cette censure frôle le ridicule absolu lorsque des messages de remerciement adressés aux anciens formateurs nantais ne sont même pas autorisés à la Beaujoire. Plutôt que de penser pouvoir recouvrir l'identité du club d'une couche de peinture, comme ils l'ont déjà fait sur la fresque représentant Arribas, Suaudeau et Denoueix dans le tunnel d'accès à la pelouse, les dirigeants devraient s'interroger sur ce qui a fait le succès du FC Nantes depuis sa création et s'en inspirer. Ou partir.

La Brigade Loire"


Communiqué du 7 Aout 2009

"Réunis le mardi 4 août 2009, nous, groupes de supporters du FC Nantes signataires de ce communiqué, avons décidé d’adopter la ligne de conduite suivante lors de ce début de saison.

A l’extérieur, nous continuerons de nous déplacer pour assister aux matches de notre club, et ce malgré leur programmation fantaisiste par la Ligue de Football Professionnelle. Néanmoins, malgré notre présence, nous n’y assurerons plus aucune animation de soutien, vocale ou visuelle.

A domicile, nous organiserons à l’occasion du premier match à la Beaujoire contre Clermont (le vendredi 14 août 2009) une action de boycott du stade. Nous invitons donc tous les amoureux du club qui, comme nous, ne se reconnaissent plus dans ce qu’est devenu le FCN, à ne pas acheter leur place ou à ne pas rentrer au stade. Bien évidemment, ne plus chanter et ne plus animer nos tribunes est un véritable crève-cœur.

Toutefois, nous ne pouvons plus tolérer les atteintes répétées à l’histoire et aux valeurs du FCN, à son identité et à sa formation. L'actionnaire principal doit bien comprendre que les actions menées par les supporters ne sont que le résultat de la gestion calamiteuse du club depuis son arrivée. Il est temps de laisser à présent le FCN entre de meilleures mains !

Groupes signataires : Brigade Loire, FootNantais.com (Collectif de Défense du Football à la Nantaise), Magic Canaris, Naonediz Da Viken, Yellow Flight"


Communiqué du 9 Juin 2009

FC Nantes – Auxerre, samedi 25 mai 2009 : une journée pour la sauvegarde du FCN !

Quand, un après-midi de match à la Beaujoire, plus de mille supporters nantais se mobilisent et se rassemblent pacifiquement pour montrer leur attachement aux valeurs du FC Nantes, mais aussi pour s’opposer à Waldemar Kita et à ses hommes, le sempiternel argument « d’une centaine de personnes manipulées par une dizaine d’individus » mis en avant par l’actuelle direction prend subitement du plomb dans l’aile.

Quand ces mille supporters (auxquels peuvent être associés, sans trop s’avancer, des milliers d’autres ne se rendant même plus au stade, car complètement dégoûtés par la gestion du FC Nantes depuis plusieurs années) voient leurs rangs grossir de plusieurs centaines d’unités aux abords du stade, pour y entrer comme un seul homme un quart d’heure après le coup d’envoi, les illusions de M. Kita et de ses hommes s’envolent encore un peu plus.

Quand plusieurs centaines d'abonnés de la Tribune Loire lancent symboliquement vers le terrain leur carte d'abonnement, quand la majorité des supporters présents au stade reprend les chants hostiles à la direction actuelle, quand de nombreuses banderoles de contestation fleurissent dans les différentes tribunes et sont copieusement applaudies, et quand enfin le stade tout entier rend un hommage émouvant à Monsieur Frédéric Da Rocha (un capitaine exemplaire poussé comme un malpropre vers la sortie par l’incompétence des dirigeants actuels) et siffle dans le même temps les mercenaires recrutés par Christian Larièpe, la stratégie de communication de Waldemar Kita tombe définitivement à l’eau.

Samedi 25 mai 2009, les supporters nantais ont parlé !

Les actions pacifiques menées ce jour-là ont été parfaitement organisées avec la police et les renseignements généraux présents sur place. Ces actions ont été un vrai succès populaire et prouvent à Waldemar Kita qu’il peut revoir sa copie sur le nombre de ses « détracteurs ». Ceux-ci ne sont ni quelques-uns (selon ses propos il y a trois mois), ni une trentaine (selon son interview accordée début mai), ni 300 (selon sa réaction d’après-match sur Canal+), mais bien plusieurs milliers ! Et, si l’on en croit les retours que nous avons depuis quelques jours, leur nombre ne fait qu'augmenter... Aujourd’hui, tout le monde l’aura compris… sauf les intéressés !

Une condamnation ferme des violences

Toutefois, nous ne pouvons que condamner fermement les nombreux incidents ayant eu lieu autour du stade après le match. Nous ne pouvons en aucun cas cautionner des actes qui jettent le discrédit sur les actions menées par des milliers de personnes au cours de la journée. Que les choses soient claires : le salut de notre combat commun ne passera que par des actions pacifiques et pertinentes.

Une intersaison de tous les dangers…

Waldemar Kita ne cesse de se décharger des responsabilités de son échec. Sa seule « défense » consiste une fois de plus à occulter le principal (le projet sportif et la relégation) et à se faire passer pour une victime. Le prétendu « racisme anti-polonais » prend en effet la place du « racisme anti-français » dont se plaignait Waldemar Kita en Suisse alors qu'il présidait le Lausanne-Sports. Et, à peine le rideau de la D1 tombé, les projets annoncés depuis son arrivée sont déjà mort-nés.

Nous ne pouvons plus, nous ne voulons plus faire confiance à Waldemar Kita et à ses hommes. Ce sont eux, justement, qui nous ont mis dans cette situation. Il est intolérable, par exemple, que les jeunes joueurs du centre de formation ne sachent toujours pas quand et avec qui ils reprendront la saison prochaine. Il est également inadmissible que l’avenir au FC Nantes de certains de ces jeunes se soit joué uniquement sur le refus de dirigeants qui ne les ont jamais vus jouer !

La reconstruction permanente du FC Nantes et de sa formation continue de faire des victimes. Nous adressons donc nos remerciements aux formateurs non reconduits pour leur excellent travail et leur souhaitons une bonne continuation… ailleurs. Car il semble en effet que personne ne puisse convenir aux exigences de la direction actuelle…si ce n’est elle-même ! Waldemar Kita nous en apporte chaque jour davantage la preuve, évoquant même ces derniers jours l’incroyable possibilité de devenir lui-même entraîneur. Ben voyons ! Un égo surdimensionné peut parfois être la cause de bien des erreurs… Il serait enfin temps d’ouvrir les yeux et de ne plus se boucher les oreilles.

Et maintenant ?

Nous ne pouvons pas non plus tolérer les propos indécents régulièrement tenus par Waldemar Kita. Et en particulier cette phrase, qui n’a sans doute pas été suffisamment relevée par les médias : « Si je pars, je perds ma mise mais le club coule » (dans L’Equipe du lundi 1er juin). Ces propos semblent annoncer une fin si prévisible... à moins que…

A moins qu’après les supporters, les anciens de la Maison Jaune et les acteurs économiques (locaux, mais pas seulement) ne se mobilisent à leur tour pour la sauvegarde du patrimoine du FC Nantes. En effet, ces huit dernières années de galères n’ont pas encore permis à un projet viable de voir le jour. Nous ne sommes pas utopiques. Nous concédons volontiers qu’un tel projet ne se montera pas du jour au lendemain. Beaucoup de conditions doivent être réunies, nous en sommes conscients. Néanmoins, à notre niveau, nous ne pouvons qu’espérer un projet sérieux, ambitieux et respectueux de l’histoire du FC Nantes. La question est : jusqu’où tolérerez-vous cela ? Où s’arrête le business et où commence votre devoir de supporter, et donc d’acteur ?

L’heure est grave ! A partir de ce constat, nous voyons bien plus loin que le contexte sportif actuel, la relégation et une éventuelle rétrogradation. Nous pourrions prochainement rejoindre Toulon, Reims et consorts au rang d’anciens clubs phares du football français... Car nous ne serons plus rien !

Il n’est sans doute pas commun de s’asseoir autour d’une table avec un groupe de supporters ultra. Nous ne pouvons répondre à cela que par l’amour pour le FC Nantes que nous avons en commun avec vous, Messieurs les joueurs, entraineurs, formateurs, dirigeants, qui avez construit ce club, et vous, Messieurs les partenaires, qui avez vibré et qui rêvez de vibrer encore. La place de leader ne nous intéresse pas. Notre seul vœu dans ces circonstances est d’être un élément fédérateur… Si ce rôle est rempli, nous nous en féliciterons et nous aurons accompli notre tâche.

Oubliez vos préjugés et rencontrons-nous, ou mieux : ne nous conviez pas mais agissez pour ce club, avant qu’il n’en reste plus rien ou presque ! Vous possédez les réseaux, les capacités et les moyens. Nous sommes persuadés que certains d’entre vous en ont déjà eu l’idée, alors asseyons nous autour d’une table pour faire avancer les choses ! Pour nous contacter, rien de plus facile car nous ne nous cachons pas : nos coordonnées sont sur notre site (http://brigadeloire.free.fr).

Pour terminer, nous nous félicitons du succès manifeste de la campagne de résiliation des abonnements. Ce succès est celui de tous les amoureux du FC Nantes qui ont fait ce choix. Nous estimons à 20% environ le nombre d’abonnés par « reconduction tacite » ayant résilié. Après un rapide calcul, le nombre d’abonnés au FC Nantes doit donc avoisiner actuellement un pénible 5000 personnes (déduction faite des abonnements offerts par la Société Générale et d’autres sponsors).

Pour rappeler encore un peu plus aux dirigeants que sans projet le tarif n’est rien, nous encourageons tous les abonnés qui ne sont pas en « reconduction tacite » à ne pas reprendre d’abonnement pour la saison prochaine. Fatigués de voir des recrues d’un niveau douteux arriver chaque année avant l’entraîneur, fatigués de découvrir chaque semaine des nouveaux projets, sportifs ou non, fatigués de voir les formateurs remerciés sans ménagement et les joueurs formés au club quitter le FC Nantes, nous sommes sûrs qu’ils seront très nombreux à dire : « Stop ! ». Enfin, nous appelons également tous les amoureux du FC Nantes à ne plus acheter aucun produit dérivé du club. Par nos choix, nous priverons ainsi Waldemar Kita d’une source non négligeable de revenus. Il est en effet hors de question de financer la destruction en règle de l’institution FC Nantes.

Activité au stade

La Brigade Loire donnera sa position pour la saison 2009/2010 à l’aube de la saison prochaine. Mais nul doute que nous aurons de nouveau l’occasion de nous exprimer d’ici-là !

La Brigade Loire


Communiqué du 20 Mai 2009

La Brigade Loire propose à tous les amoureux du FCN d'envoyer un signal fort aux dirigeants du club en résiliant dès à présent leur abonnement.

Ensemble, et massivement, nous allons ainsi leur démontrer que les mécontents ne se limitent pas à quelques personnes. Nous sommes en effet nombreux à trouver intolérables les erreurs continues de stratégie et de communication. Puisqu'une discussion constructive est impossible, frappons là où ça fait mal... au portefeuille !

Cette campagne de désabonnements ne tiendra pas compte de la division dans laquelle évolue le FCN la saison prochaine et reste bien évidemment une décision douloureuse pour les supporters fidèles que nous sommes. Nous laissons à disposition ci-dessous une lettre-type et tous les détails nécessaires pour résilier correctement un abonnement. Faites vite, la date butoir est le 30 mai !

La Brigade Loire


Communiqué du 13 Mai 2009

Nantes, le 13/05/2009,

Plusieurs rencontres entre supporters nantais, dirigeants et joueurs ont eu lieu depuis la défaite face au Havre. Certaines étaient préparées, d’autres purement fortuites ; mais elles ont permis aux responsables de la situation actuelle d'entendre nos quatre vérités.

En effet, depuis l’arrivée de la nouvelle direction, nous avions naïvement essayé de croire au « projet » annoncé. Mais, face au manque de lisibilité de celui-ci, à l’accumulation d’erreurs (communication mal maitrisée, domaine sportif laissé pour compte, non reconduction des formateurs, etc.) et surtout, à l’absence totale de remise en cause (politique tarifaire, recrutements, stratégie, etc.), nous sommes désormais convaincus que M. Kita n'est pas l'homme de la situation et que son ambition première n’est pas de redonner son lustre et la place qu’il mérite au FC Nantes.

Néanmoins, nous nous situons dans une période cruciale pour la survie du FCN en D1 et il lui reste une très maigre chance d’évoluer parmi l’élite lors de la saison 2009-2010. C’est pourquoi, partant de ce constat, nous avons pris la décision en début de semaine de continuer de soutenir le club (mais pas les joueurs, ni les dirigeants) tant qu’il y aura une possibilité pour lui de se maintenir.

Car si le divorce entre les dirigeants, M. Kita en tête, et les supporters est consommé, nous choisissons quant à nous de mettre un point d’honneur à ne pas faillir là où les joueurs ont déjà démissionné collectivement. C'est pourquoi notre groupe s'est déplacé mardi soir à Lyon (pour assister à une énième déroute du FC Nantes) et que nous continuerons à jouer notre rôle contre Rennes dimanche puis lors du déplacement à Sochaux la semaine suivante.

Cette décision de soutenir le FC Nantes n’exclut bien évidemment pas la possibilité d’actions de contestation envers les joueurs et les dirigeants d’ici à la fin de saison. Il nous semble primordial que celles-ci se déroulent sans violence, physique ou verbale, et de manière concertée. Malgré cela, si le droit fondamental de nous exprimer librement en tribune nous était refusé, nous nous verrions dans l’obligation de l'utiliser en d'autres lieux. Tout comme, dès la saison terminée, nous ne manquerons pas de prendre nos responsabilités, de manière constructive et volontaire, afin de sauver le club de nos coeurs.

Malgré l’incompétence et le mépris affichés par la direction actuelle, malgré la tournure désastreuse que prennent les évènements, la Brigade Loire sera toujours présente, qu'on se le dise. Mais présente pour le FC Nantes, et certainement pas pour les personnes à sa tête ni pour les pseudo-joueurs souillant le maillot jaune.

La Brigade Loire.


Communiqué "Justice Pour Anthony"

Anthony est supporter nantais. Fidèle des canaris depuis son enfance et membre de notre association de supporters depuis 8 ans, ce garçon de 25 ans apprécié de tous pour sa gentillesse, sa générosité et son humour, croupit depuis lundi dans la prison du Havre.
La cause de son emprisonnement ? Il aurait agressé avant le match Le Havre / FC Nantes un fonctionnaire de police. Arrêté avec deux autres supporters nantais quelques minutes avant le coup d’envoi, il a passé 2 jours en garde à vue avant d’être jugé et condamné à 3 mois de prison ferme lundi soir en comparution immédiate.
Seul problème (de taille malheureusement), Anthony est innocent !

Suite aux nombreux mensonges, inepties et autres commentaires grotesques que nous avons pu lire ou entendre depuis une semaine sur le sujet, et étant donné que personne ne donne depuis le début de cette affaire la parole aux principaux concernés (à savoir les supporters nantais présents au Havre), il nous paraissait primordial d’apporter à la connaissance de tous les faits tels qu’ils se sont réellement déroulés samedi peu avant le match du FC Nantes au Havre.

C’est pourquoi, dès que nous avons appris la condamnation ahurissante d’Anthony, nous nous sommes engagés dans un travail de reconstitution des événements de samedi, décortiquant pour cela plusieurs dizaines de témoignages spontanés de supporters nantais présents au moment des faits. Ce qu’il en ressort est différent en tous points de la vérité officielle relayée de manière complaisante par les médias :

Comme c’est souvent le cas lors des déplacements peu lointains, la Brigade Loire avait décidé de permettre à ses membres et sympathisants s’étant rendu au Havre de se retrouver dans un endroit convivial. Nous disposons en effet de nombreux membres expatriés en dehors de Nantes et nous considérons important pour la cohésion du groupe que, sur certains déplacements, notre journée ne se résume pas à un simple trajet en car jusqu’au stade. Nous avions pour cela convenu, sans nous en cacher et avec l’accord du propriétaire quelques jours plus tôt, de passer l’après-midi dans un pub assez loin du stade (afin d’éviter toute tension inutile avec les supporters locaux). Arrivés en Normandie peu avant 15h, nous avons tout de suite rencontré les forces de police, avec qui un dialogue s’est immédiatement installé et à qui nous n’avons jamais caché nos intentions. Les policiers nous ont, par la suite, accompagnés continuellement
L’après-midi s’est déroulée dans une excellente ambiance, festive, sans doute un peu trop arrosée pour quelques uns, mais sans le moindre incident à déplorer. Les policiers ont toujours pu, à tout moment, trouver quelqu’un à qui s’adresser pour faire passer leurs messages. Vers 18h, il était l’heure de rejoindre le stade pour supporter notre équipe (comme nous le faisons aux quatre coins de l’Europe depuis bientôt presque 10 ans). Nous sommes environ 90 supporters nantais à ce moment précis. Les forces de police nous expliquent qu’ils vont nous escorter jusqu’au stade par le chemin le moins long possible. Au bout de quelques minutes de marche, une compagnie de C.R.S. nous attend et notre dispositif d’escorte est désormais hallucinant. Toute la fin de trajet, qui aura duré environ une demi-heure, sera marquée par des comportements agressifs de la part des policiers, matraque au poing, repoussant violemment les nôtres au moindre faux pas hors du trottoir. Certains, y compris les demoiselles de notre groupe, essuieront même des propos déplacés, voire insultants de la part de ces curieux policiers. C’est dans cette ambiance particulière, électrique malgré notre humeur festive, que nous arrivons à quelques centaines de mètres du stade. Et, comme cela se fait partout, nous commençons à chanter notre amour du FCN en investissant la route puisqu’il devenait difficile de circuler sur le trottoir à cause des autres piétons et des voitures garées. Rien de méchant là-dedans mais les forces de l’ordre ne l’entendent pas de cette oreille et nous assistons médusés à plusieurs accrochages provoqués uniquement par des policiers dépassés tentant de contenir un cortège qui n’en avait pas besoin. L’un de ces accrochages est malheureusement plus violent et plus long, et certains de nos membres sont clairement malmenés. Ceci entraîne d’ailleurs une hallucinante première charge groupée des policiers avec leurs chiens, d’une violence sans discernement qui aura eu le don d’énerver même les plus calmes d’entre nous. Nous rentrons toutefois dans la rue menant à la tribune visiteurs que la police ferme aussitôt derrière nous. Certains tenteront de comprendre auprès des représentants policiers le pourquoi d’une telle violence. Ils et elles ne recevront pour seules explications qu’injures, menaces et coups de boucliers. A ce moment là, nous sommes encerclés et plus du tout libres de nos mouvements qui sont soumis au bon vouloir du jeune commissaire havrais auquel nous avons eu affaire depuis le début de l’après-midi. Alors que les choses semblaient s’être calmées et que certains étaient partis acheter leurs places au guichet, un policier semble paniquer à la vue d’un de nos membres en train de filmer avec son téléphone et s’avance seul vers lui, en jouant de la matraque. Dans cette atmosphère tendue, il est repoussé avec force et tombe en trébuchant sur le trottoir. Une fois de plus, la réaction policière est disproportionnée (ce policier n’étant clairement pas en danger) : une nouvelle charge violente a lieu sur toute la rue, avec grenades lacrymogènes et coups de matraques à la clé.

Deux de nos membres ont été interpellés violemment lors de cette attaque policière, ayant eu pour seuls torts de se trouver à quelques mètres des C.R.S. et de tomber lors de leur charge. L’un tentait de calmer nos membres et de protéger le policier, l’autre déambulait à plusieurs mètres de l’incident en contrebas. Le premier a été relâché au bout de plus de quarante heures de garde à vue, le deuxième est Anthony. Le troisième arrêté, Simon, l’a été à l’entrée du stade, reconnu « formellement » par le commissaire comme agresseur du policier tombé à terre. Curieusement, c’est ce même jeune commissaire qui deviendra dans le week-end l’unique accusateur d’Anthony, le reconnaissant lui aussi comme agresseur du même policier.

Dans cette affaire, alors qu’il n’existe pas la moindre preuve d’une quelconque culpabilité, deux jeunes gens ont été condamnés à de la prison ferme et avec sursis sur la base d’un seul témoignage : celui du jeune commissaire du Havre. Le souci, c’est qu’au moment où le policier s’est retrouvé à terre, ce même commissaire discutait avec plusieurs de nos membres à une vingtaine de mètres de l’incident. Il reconnaîtra d’ailleurs peu avant le match n’avoir rien vu directement et se fier aux témoignages de ses collègues. Pourquoi alors est-ce lui qui a témoigné lors du procès ?

Alors que le match se passait sans aucun incident en tribune (peut être que le fait qu’il n’y ait que des stadiers en tribune a joué sur cette ambiance nettement plus « bon enfant » ?), commençait alors le cauchemar pour les trois interpellés. Les deux qui ne seront pas relâchés passant en comparution immédiate 48h plus tard sans avoir pu préparer leur défense ni présenter de témoins, dans une parodie de justice expéditive, où sur le simple témoignage d’un commissaire n’ayant rien vu de la scène, sur un taux d’alcoolémie sans aucun doute déraisonnable et sur des antécédents malheureux, l’un de nos membres se retrouvera directement en prison, pour trois mois. Pire, une double peine a été prononcée puisqu’en plus de cette incarcération, il sera ensuite privé pendant cinq de sa passion et de son club, le FCN.
Alors que, nous en sommes certains au vu des nombreux témoignages indubitables que nous avons reçu, il était à plusieurs mètres des faits qui lui sont reprochés, titubant. Ainsi s’acharne la justice sur les supporters... Il fallait un responsable, et plutôt que de chercher les vrais coupables de cette agression qui n’a blessé personne, la justice a préféré condamner un innocent car il avait le profil du coupable idéal. Aucun autre témoin que le jeune commissaire n’a été entendu. Aucune preuve vidéo n’a été étudiée (alors que pourtant les abords des stades regorgent de caméras de surveillance). Et, alors qu’on veut nous faire croire à une attaque atroce et sauvage de ce policier, et qu’on connaît leur facilité à obtenir une interruption temporaire de travail, celui-ci s’en sort sans aucune I.T.T. ! Du fait de l’obscurité régnant dans la ruelle attenante à la tribune visiteurs, la foule sur le lieu de l’incident (dans laquelle n’était pas Anthony), les vêtements d’hiver (manteaux, bonnets et capuches) portés, même un policier situé à deux mètres de l’action n’aurait pu reconnaître quelqu'un. Qu’on ne nous fasse donc pas croire que le commissaire, loin de l’action et occupé à autre chose, ait pu reconnaître "formellement" Anthony ou Simon.

Pour finir, nous tenons à apporter un démenti formel aux allégations parues dans la presse. Bien que la police ait tenté d’expliquer ainsi ses différentes charges, jamais les supporters nantais ne se sont battus entre eux ou avec des supporters havrais sur le trajet menant au stade. Les seuls incidents ayant existé ont opposé forces de police et supporters nantais et ont pour origine le comportement violent des policiers. Les seuls blessés de cette triste soirée se comptent d'ailleurs dans les rangs nantais : un supporter qui s'est fait poser cinq points de suture à la tête (au CHU du Havre) suite à un coup de matraque d'un policier, un autre qui se retrouve avec la main cassée pour la même raison (celui-ci soigné lors de son retour à Nantes) et de nombreux autres blessés légers (contusions et bleus multiples) suite aux coups répétés des policiers. Il est surprenant et regrettable qu'aucun média ne mentionne ces faits. A travers leurs papiers consacrés à cette affaire, les journalistes donnent l'impression étrange de se contenter de relayer avec complaisance la version policière (sans jamais se livrer à la moindre vérification ni s'interroger sur le fond de l'histoire).
Certains journaux sont même allés plus loin en justifiant le dispositif démesuré mis en place pour nous encadrer par une pseudo-volonté de notre part de nous attaquer aux dirigeants nantais (alors que nous nous en sommes jamais pris et que nous ne nous en prendrons jamais physiquement à eux).
La question se pose-donc : qui a bien pu répandre de telles rumeurs nauséabondes ? A qui profite tout cela ? Nous ne pouvons accepter d’être traités comme des chiens, des criminels, lorsque nous nous rendons au stade, et en plus, quelques jours après, d’être traînés dans la boue alors que nous consacrons notre vie à supporter le FCN du mieux que nous pouvons.
Oui, nous avons sans doute commis des erreurs d’appréciation ce jour-là. Qui n’en fait pas ? Mais nous sommes persuadés que sans une telle pression et une telle agressivité policières, aucun des incidents à déplorer ne se serait produit.
Aujourd'hui, un innocent est en prison. Un chouette gars qui, au mépris de sa vie sociale et professionnelle, va passer les fêtes à l'ombre pour des faits qu’il n’a jamais commis. Nous ne pouvons que lui apporter notre soutien et lui souhaiter beaucoup de courage dans ces moments très difficiles. Courage Anthony ! Relater les faits tels qu’ils se sont déroulés et apporter un éclairage nouveau sur ces incidents, c’est notre manière de te rendre justice.

La Brigade Loire


Communiqué "Solidarité avec Anthony"

Injustice... il n'y a qu'un seul mot pour qualifier les évènements qui secouent notre groupe depuis samedi soir : injustice.

Injustice policière tout d'abord, puisque c'est bien le comportement agressif des forces de police aux alentours du stade Deschaseaux qui est à l'origine des incidents qui s'y sont déroulés et des arrestations totalement arbitraires qui en ont découlé.
Injustice judiciaire également, car notre frère, notre ami Anthony est à présent en prison... Condamné alors qu'il est INNOCENT des faits qui lui sont reprochés.

Ce procès si rapide (qui a empêché les deux accusés de préparer dignement leur défense), ce jugement aussi expéditif (basé sur un seul et unique témoignage, qui plus est sujet à controverse) et cette incarcération immédiate (au mépris de la vie sociale et professionnelle d'Anthony) sont autant d'éléments qui confirment la parodie de justice orchestrée depuis samedi contre ces supporter passionnés.

Désormais, la situation est très grave : un INNOCENT est emprisonné, loin de chez lui et des siens. Nous ne pouvons et ne voulons pas laisser passer cela sans réagir.
C'est pourquoi, dès ce dimanche, nous nous servirons du match FCN-Lyon comme d'une tribune pour dénoncer cette condamnation honteuse.
C'est pourquoi aussi nous publierons très prochainement une version détaillée (et confortée par de nombreux témoignages) des évènements.
Car c'est cette vérité qu'auraient dû chercher les juges, et que la défense aurait dû avoir l'opportunité de démontrer au cours d'un procès juste et équitable.

Nous remercions d'ores et déjà les nombreux supporters nantais de leurs messages de soutien (qui seront transmis à Anthony) et des récits précis et détaillés des incidents que nous recevons de toute part.

Le week-end dernier au Havre, l'interpellé, le jugé, le condamné, l'emprisonné, ça aurait pu être n'importe qui ! Peut-être même vous.

Courage à Anthony dans ces moments difficiles, et soutien à sa compagne, sa famille et ses proches.

La Brigade Loire.


Communiqué du 31 Août 2008

Contrairement à ce que beaucoup semblent avoir pensé samedi soir, le mouvement de grève de la Brigade Loire (annulation du tifo prévu et absence de chants) n’était pas motivé par les mauvais résultats du FC Nantes. Ni par les prix exhorbitants que doivent désormais débourser les supporters nantais pour assister à un match à la Beaujoire. La raison de celui-ci est malheureusement encore plus simple, mais néanmoins surprenante. Nous nous sommes tout bonnement vus interdire de déployer la banderole « C’est quoi ce cirque ? » en Tribune Loire. Le réalisme et la franchise de cette phrase ont visiblement irrité M. Kita. Celui-ci ira même se payer le luxe de jeter de l’huile sur le feu, en nous proposant pour seule forme de dialogue l’envoi des forces de police dans notre tribune (une grande première à Nantes). Alors que depuis le début de saison nous avions fait preuve d’un soutien inconditionnel aux joueurs (déplacements en masse à Auxerre et Bordeaux, animations de taille lors des 3 premiers matches). Alors que nous n’avions toujours pas émis la moindre critique et que nous nous étions gardés de répondre aux très nombreuses sollicitations médiatiques, dans un souci d’apaisement et d’unité autour de l’équipe. Bien mal nous en a pris avec le recul.

Mais il y a des limites à ne pas dépasser et priver les supporters de leur liberté d'expression en fait partie. Notre groupe a donc dit "stop" samedi et si les joueurs nantais ont été pénalisés par la situation qui en a découlé (grève des encouragements, supporters manceaux qui peuvent se faire entendre), ils le doivent uniquement au comportement despotique de leur président.

A présent, la trêve internationale offre un peu de répit à M. Kita pour réfléchir à ses choix dictatoriaux et se remettre en question. Mais si M. Kita persévère dans son attitude (incapacité à supporter la moindre critique, refus de dialogue), nous ne pouvons, à la vue de la soirée de FCN-Le Mans, que lui prédire des jours difficiles.

La reprise des encouragements par les supporters nantais ne dépend que de sa réaction.

La Brigade Loire


Communiqué du 2 Aout 2007

Jeudi 2 août 2007 : VICTOIRES !

C'est fait ! Depuis ce week-end, notre FC Nantes n'appartient plus au fantôme Serge Dassault !

Si ce vieux monsieur qui n'avait jamais manifesté l'envie (eu le cran ?) de se rendre à Nantes estime aujourd'hui dans la presse être enfin "débarrassé de ce club" qui l'indifférait et dont il avait fait l'acquisition par accident, qu'il sache une chose : en réalité, ce sont le FC Nantes et ses supporters qui sont débarrassés une bonne fois pour toutes de son incompétence et de ses hommes.

Cette vente, qui a pris effet à l'aube de la première saison du FCN en D2 depuis 44 ans, est un grand soulagement pour tous les amoureux des canaris. C'est aussi une victoire pour les nombreux supporters qui se sont mobilisés ces derniers mois contre les responsables de la déchéance de notre club et de sa descente à l'échelon inférieur.

Les actions de mai et de juin ont en effet énormément pesé sur la décision de Dassault de vendre le club et l'annonce, dans un premier temps, du départ du fossoyeur Gripond et du président "par intermittences" Roussillon, marquait une victoire partielle des supporters.

Luc Dayan fut nommé à la tête du club mi-juin avec pour objectif sa vente à court terme. Il débarqua avec Gravelaine pour l'épauler sur le plan sportif qui, devant la pression populaire (boycott des abonnements, critiques de la presse, ...), démarra habilement sa mission en prolongeant l'emblématique Frédéric Da Rocha.
La reconduction du contrat de Daroch' est incontestablement une autre (grande) victoire des supporters nantais. Nous aurons en D2 un capitaine en tous points exemplaire, qui n'a connu et ne connaîtra que le FCN dans sa carrière (dans le football business d'aujourd'hui, cela signifie énormément) et a toujours tout donné pour le maillot jaune et vert : forcément, les supporters nantais se reconnaîtront plus facilement dans une équipe dont le capitaine est un historique qu'un inconnu.

Devant cette première décision, il était décidé de patienter jusqu'à la reprise du championnat avant d'agir à nouveau en cas d'immobilisme prolongé. Cela ne sera pas le cas.

Malgré quelques opérations pour le moins saugrenues observées durant l'intérim Dayan/Gravelaine, le club est aujourd'hui officiellement cédé.

Exit Gripond, Roussillon et Dassault : la victoire des supporters nantais est totale !

Quid de l'avenir désormais ?

Nous ne connaissons pas Waldemar Kita et ne lui ferons surtout pas de chèque en blanc. Ce qu'il s'est passé au FC Nantes depuis 2001 nous a vacciné pour toujours des promesses présidentielles.

Que tout le monde enregistre bien l'info : les supporters nantais sont aujourd'hui beaucoup moins naïfs, plus soudés et bien mieux organisés que jamais par le passé. Nous ne laisserons plus personne jouer avec notre club. Le FC Nantes est un club mythique, il possède une histoire et des valeurs qui lui sont propres et nous les défendrons quelles qu'en soient les conséquences. Il n'est pas concevable de ne pas respecter un monument comme le FC Nantes : nous serons attentifs et vigilants face à son évolution.

Cependant, le fait que Kita investisse dans notre club alors que celui-ci traverse la plus mauvaise passe de son histoire et qu'il est associé dans son projet à un dirigeant qui connait la maison (Alain Florès) nous semble intéressant.

Pour que le FC Nantes remonte très vite en D1, et devant les événements de ces derniers jours, il a été décidé à la Brigade Loire, peu avant le premier match à domicile contre Reims, de reprendre les encouragements envers les joueurs et de refaire des animations en tribune pour les pousser à la victoire.

Depuis lundi soir, l'union sacrée pour la remontée en D1 est décrétée et il ne tient qu'aux futurs choix des nouveaux dirigeants que cela dure !

Allez Nantes !

La Brigade Loire.


Communiqué du 1er Mai 2007

Le FC Nantes, notre FC Nantes, est aujourd’hui en deuxième division (ah non, excusez-nous, tout est encore possible mathématiquement parlant paraît-il). Alors que nous nous attendions ce lundi à entendre le président Roussillon et ses sbires commenter leur somptueux bilan à la tête du club, Fabulous Fab vient une nouvelle fois à leur rescousse.

Ce n’est cette fois-ci pas son arrivée qui vient cacher une situation désastreuse mais son départ précipité, alors que le club a les deux pieds en D2.

En plus d’être un imbécile doublé d’un prétentieux, en plus d’aligner les performances moyennes depuis quelques semaines, Fabien Barthez est donc un lâche. Nous nous en doutions depuis FCN/Sedan et son départ « sur blessure », nous en sommes maintenant complètement sûrs.

Monsieur le champion du monde, qui s’est accroché avec des supporters samedi soir, utilise donc ce qui n’est évidemment qu’un prétexte pour fuir le navire comme un rat. Qui peut croire en effet qu’un joueur ayant joué à Marseille et Manchester, et par conséquent habitué à la pression et aux publics parfois houleux, puisse craindre pour sa sécurité à Nantes ?

Personne. Il laisse tout simplement tomber notre club mythique, à un niveau encore plus bas que celui qui était le sien en décembre lors de son débarquement en sauveur, en leader naturel et en exemple pour les autres joueurs. Bel exemple en effet, qui va permettre à tous ceux qui ne souhaitent pas être associés à la descente de résilier – « sur un coup de tête » - leur contrat sans condition. A moins bien sûr que cette procédure ne soit qu’un passe-droit de plus au sein d’un groupe qui aurait plus besoin de cohésion que d’exceptions !

Au revoir la diva chauve et merci pour rien !

Et les responsables de la mort du club pendant ce temps-là ?

Et bien on n’arrête pas de les entendre, Rudi Roussillon en tête. Heureux d’une telle aubaine (vous pensez, le départ d’un champion du monde, c’est quand même un peu plus important que le FCN qui disparaît...), il ne lâche plus l’affaire et en rajoute des tonnes. En deux jours, une altercation minime entre un supporter et Barthez (version des journalistes et des policiers présents) est devenue une agression préméditée d’une violence extrême par une horde de supporters éméchés. Devant la gravité de l’événement, notre bon président a même décidé de porter plainte au nom du club.

Nous espérons que M. Roussillon prendra de la même façon à bras le corps le problème des supporters qui ont été tabassés samedi par la sécurité du FCN derrière la tribune Océane pour avoir eu l’outrecuidance de rentrer des banderoles hostiles à la direction.

Quant à nous, nous hésitons beaucoup à déposer une plainte collective contre les responsables d’un tel fiasco… Une déroute dont nous dénonçons les causes depuis 5 ans et autant de communiqués. D’ici à la fin de saison nous ne manquerons donc pas d’ouvrir un débat sur le contenu et la lucidité, désormais avérée, de ces derniers.

Le FC Nantes est mort, les assassins Dassault, Roussillon et Gripond sont toujours en liberté. Nos pensées vont naturellement aux premières victimes de cette gestion calamiteuse, les salariés du club, dont l’attachement ne fait aucun doute et dont une partie va pourtant être licenciée. Dans le même registre, nous nous étonnons également de l’annonce de l’arrêt de certaines catégories de jeunes en formation, signe – une fois n’est pas coutume – de la disparition de nos valeurs fondamentales.

Malheureusement, nous ne faisons que nous répéter : le FC Nantes ne s’en sortira qu’en étant fidèle à son histoire, à ses valeurs et à son mode de fonctionnement de toujours. Ceux-ci ont prouvé leur efficacité, comme le montre le palmarès prestigieux du FCN. Nous espérons donc que tous ceux qui se sentent concernés par l’avenir du club (anciens, sponsors, supporters...) sauront rapidement monter au créneau afin de s’impliquer de manière active dans la vie du club.

Pour nous, une première mesure urgente et significative sera donc de s’assurer de la présence au sein de l’équipe de la saison prochaine des deux piliers que sont Frédéric Da Rocha et Nicolas Savinaud. Leur fidélité, leur comportement exemplaire, leur mentalité exceptionnelle et leur abnégation sur le terrain seront d’indispensables qualités pour la première saison en D2 du FCN depuis 44 ans.

La Brigade Loire.